Radouane Lakdim : un suivi défaillant ?
Face aux critiques politiques, que répondent ce mardi 27 mars au soir les services de renseignement ? Sophie Neumayer fait le point sur le plateau de France 3.
"Les services de renseignement nous confirment que dès 2013, Radouane Lakdim est entré dans leur radar, rapporte la journaliste Sophie Neumayer sur le plateau de France 3. La DGSI s'intéresse à lui parce qu'il est en relation avec un homme condamné pour un projet d'attentat". Un an plus tard, il est fiché S, car suspecté de vouloir se rendre en zone irako-syrienne. "Depuis, il est régulièrement surveillé, pas 24 heures sur 24, précise la journaliste, mais il y a des filatures, ses communications téléphoniques sont scrutées, même lors de son incarcération en 2016, il reste surveillé par l'administration pénitentiaire."
Intérêt pour l'idéologie jihadiste sur Facebook
Mais en 2017, il y a une nouvelle alerte : son comportement inquiète sur son Facebook, où il manifeste un intérêt pour l'idéologie jihadiste. "De nouvelles surveillances humaines et techniques sont mises en place, aucune dangerosité n'est décelée, mais ils veulent en avoir le coeur net, précise la journaliste. Ils lui adressent donc une convocation pour un entretien. Ce rendez-vous n'aura jamais lieu puisque le terroriste est passé à l'acte avant." En ce qui concerne la compagne du terroriste, "elle se trouve en ce moment même dans le bureau du juge d'instruction. Le procureur requiert sa mise en examen pour 'association de malfaiteurs terroristes en vue de préparer des crimes', et son placement en détention provisoire".
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