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Attentat dans une discothèque turque : "C'est notre Bataclan"

Une fusillade a fait 39 morts dans une boîte de nuit huppée d'Istanbul, durant la nuit du Nouvel An. Environ 15 étrangers se trouvent parmi les victimes. Une expression revient souvent chez les habitants : "C'est notre Bataclan".

Article rédigé par franceinfo, Alexandre Billette
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un bateau des garde-côtes turcs sur le Bosphore, devant le club Reina, le 1er janvier 2017. (GURCAN OZTURK / AFP)

Après la fusillade qui a fait 39 morts, dont une quinzaine d'étrangers, au Reina, célèbre boîte de nuit d'Istanbul, une expression revient dans la bouche des Turcs. "C'est notre Bataclan" affirment les habitants, selon Alexandre Billette, correspondant de franceinfo sur place.

"Le Reina est une boîte de nuit très connue, connue de tous les Stambouliotes, c'est une boîte très branchée, luxueuse, avec plusieurs restaurants à l'intérieur" raconte-t-il. "C'est un lieu fréquenté par exemple par des acteurs et des musiciens, c'est la jeunesse dorée d'Istanbul qui a été visée cette nuit." L'auteur de la fusillade est toujours recherché, a indiqué le ministre turc de l'Intérieur.

Jean-Marc Ayrault assure la Turquie de son soutien

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a réagi sur Twitter, dimanche matin. "De tout cœur avec la Turquie terriblement frappée en cette nuit symbolique" a-t-il écrit. Son dernier message de l'année 2016, publié sur le réseau social demandait de "donner sa chance à la paix" en 2017.

La Turquie a connu de sanglantes attaques lors des dernières semaines de 2016. Le 10 décembre, une double explosion avait fait une quarantaine de victimes. Une semaine plus tard, treize soldats trouvaient la mort dans l'explosion d'un bus. Le 19 décembre, l'ambassadeur russe à Ankara était assassiné.

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