Turquie : Bruxelles refuse de dramatiser
La Commission européenne cherche à éviter la polémique, car elle sait le rôle important que joue la Turquie dans la lutte contre le terrorisme.
Après les sorties médiatiques du président turc Erdogan, qui menace de rompre les accords migratoires et souhaite rétablir la peine de mort, quelles réactions au niveau européen ? "Pour l'instant, Bruxelles refuse de dramatiser la situation, mais la Commission européenne renvoie la balle à Ankara : si la Turquie a encore besoin de visas pour venir en Europe, c'est parce que la Turquie ne respecte pas une série de critères", explique Hakim Abdelkhalek, en direct de Bruxelles (Belgique).
Un rôle d'équilibriste
Pas question pour Bruxelles de transiger avec des valeurs importantes de l'Union européenne : la liberté d'expression, la liberté d'opinion, ou le respect des droits de l'homme. "De l'autre côté, Bruxelles refuse d'aller trop loin dans la critique, parce que chacun sait le rôle central que joue la Turquie dans la lutte contre le terrorisme et dans les flux migratoires", conclut le journaliste.
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