Attentats du 11-Septembre : la justice américaine toujours dans l'impasse, vingt ans après
Samedi 11 septembre, l'Amérique rendra hommage aux 3 000 victimes qui ont perdu la vie dans les attentats terroristes il y a vingt ans. Une première minute de silence s'est tenue à Wall Street (New York). Sur place, la journaliste Agnès Vahramian apporte des précisions sur les suites judiciaires des attaques du 11 septembre 2001.
Vingt ans après les attentats du 11 septembre 2001, "il n'y pas eu de procès (...) il ne se passe rien dans le dossier depuis neuf ans", indique la journaliste Agnès Vahramian, en direct de New York dans le JT du 20 Heures de France 2. "Quatre juges différents se sont succédés, une prison spéciale, Guantanamo, a été construite, elle est quasi vide, alors les familles des victimes s'impatientent".
Destruction d'une salle d'interrogatoire
Khalid Cheick Mohammed, capturé par l'armée américaine en 2003 et emprisonné à Guantanamo, se présente comme le cerveau du 11-Septembre. Devant le tribunal, il a tout avoué, mais il n'a toujours pas été condamné. Cette semaine encore, il était entendu par les juges. Mais pour les avocats de la défense, les aveux ne sont pas recevables, car ils ont été obtenus sous la torture. Ils contestent aussi la destruction de preuve, comme celle d'une salle d'interrogatoire où la CIA a soumis les accusés à des simulations de noyades. Mais pour beaucoup, le choix d'une justice militaire d'exception se révèle être une impasse.
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