Etats-Unis : Trump condamne les violences "de manière aussi ferme que possible", selon sa porte-parole
Après les violences du Capitole, la porte-parole de la Maison Blanche a assuré jeudi que "le président et son administration" condamnent "de manière aussi ferme que possible" ces agissements.
Ce qu'il faut savoir
Donald Trump condamne "de manière aussi ferme que possible" les violences du Capitole. C'est ce qu'a assuré devant la presse, jeudi 7 janvier, la porte-parole de la Maison Blanche. "Je veux être claire: les violences dont nous avons été témoins hier au Capitole étaient effroyables, répréhensibles et contraires aux valeurs américaines", a déclaré Kayleigh McEnany lors d'une allocution extrêmement brève. "Le président et son administration les condamnent de manière aussi ferme que possible", a-t-elle ajouté.
La charge de Joe Biden et de Nancy Pelosi. Le président élu a accusé jeudi Donald Trump d'avoir "déchaîné un assaut sans merci contre les institutions" démocratiques américaines. "Hier [mercredi] était à mes yeux l'un des jours les plus sombres de notre histoire", a-t-il déploré, qualifiant ceux qui ont participé à ces troubles de "terroristes". Pour sa part, la présidente de la Chambre des représentants a estimé qu'écarter Donald Trump du pouvoir était une "urgence de la plus haute importance".
Des démissions dans l'équipe Trump. La journée de jeudi a été marquée par des défections au sein du camp Trump. La ministre des Transports, Elaine Chao, a quitté ses fonctions, tout comme Mick Mulvaney, diplomate et ancien chef de cabinet de Donald Trump. "Je ne peux pas rester, pas après hier. On ne peut pas voir ce qui s'est passé hier et vouloir en faire partie d'une quelconque façon", a déclaré l'actuel émissaire des Etats-Unis en Irlande du Nord, sur la chaîne CNBC. Il a ajouté que d'autres employés de l'administration Trump envisageaient de quitter leurs fonctions.
La victoire de Joe Biden certifiée. Après plusieurs heures d'interruption en raison de l'intrusion violente de partisans pro-Trump dans le Capitole, à Washington, le Congrès a certifié la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle américaine. "Bien que je sois en total désaccord avec le résultat de l'élection, et les faits confirment mes dires, il y aura une transition ordonnée le 20 janvier", a promis Donald Trump peu après le vote, sous-entendant une nouvelle fois sans preuves que le scrutin avait été entaché de fraudes.
52 interpellations. La police de Washington a annoncé avoir procédé à 52 interpellations après l'intrusion de partisans pro-Trump dans l'enceinte du Congrès américain, mercredi 6 janvier. Robert Contee a précisé que 26 personnes avaient été arrêtées dans l'enceinte même du Capitole. Au total, 47 des 52 interpellations étaient en lien avec des violations du couvre-feu imposé dans la ville à partir de 18 heures par la maire Muriel Bowser, en réponse aux troubles, et plusieurs concernaient également un port d'arme illégal.