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Donald Trump plaide non coupable des nouveaux chefs d'accusation dans l'affaire des documents confidentiels qu'il aurait conservé après son départ de la Maison Blanche

L'ancien président américain est accusé d'avoir compromis la sécurité des Etats-Unis en conservant des documents confidentiels après son départ de la Maison Blanche en janvier 2021.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Donald Trump, à Arlington, en Virginie (est des Etats-Unis), le 3 août 2023. (OLIVIER DOULIERY / AFP)

Ce dossier fédéral sera jugé en mai 2024, en Floride. Donald Trump a plaidé non coupable, vendredi 4 août, des charges supplémentaires portées contre lui fin juillet dans l'affaire de sa gestion négligente de documents confidentiels. L'ancien président américain avait déjà plaidé non coupable des chefs d'accusation pour lesquels il a déjà été inculpé, en juin, dans ce même dossier. Dans une notification écrite au tribunal compétent, il déclare par ailleurs renoncer à assister à sa comparution de présentation formelle des charges le visant, prévue le 10 août.

Le milliardaire est accusé d'avoir compromis la sécurité des Etats-Unis en conservant des documents confidentiels après son départ de la Maison Blanche en janvier 2021, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, dans sa résidence de Floride, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l'oblige la loi. Une autre loi, sur l'espionnage, interdit de conserver des secrets d'Etat dans des lieux non autorisés et non sécurisés.

Scoupçonné d'avoir essayé de supprimer des images de vidéosurveillances

Dans un document judiciaire rendu public le 27 juillet, les procureurs fédéraux l'accusent d'avoir essayé de supprimer des images de vidéosurveillance qui intéressaient les enquêteurs. Il est désormais reproché à Donald Trump, ainsi qu'à deux de ses assistants, d'avoir demandé à un employé de sa luxueuse résidence de Floride de "supprimer des images de vidéosurveillance du Club de Mar-a-Lago pour éviter que ces images ne soient remises" à la justice.

Le procureur spécial Jack Smith a alors annoncé que Donald Trump était désormais visé par 40 chefs d'accusation, en lien avec la "rétention d'informations relevant de la défense nationale". Quelques heures après avoir plaidé non coupable, mi-juin, le milliardaire avait de nouveau mis en cause la Maison Blanche, lors d'un meeting du parti républicain à Colombus (Ohio), parlant d'une "inculpation ridicule et sans fondement, lancée par le 'ministère de l'Injustice.'" Donald Trump, qui brigue un nouveau mandat, estime qu'il fait l'objet d'une "chasse aux sorcières" menée par les démocrates et répète à l'envi que l'administration de Joe Biden "instrumentalise la justice" pour nuire à sa campagne. Un discours qu'il reprend à chaque nouvelle inculpation.

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