Etats-Unis : les journalistes victimes de la fusillade à Annapolis relatent les événements en temps réel
Le journaliste de la rubrique fait-divers du "Gazette Capital" a lui même tweeté pendant la fusillade.
Ils sont les premiers témoins. Des reporters de Capital Gazette, le journal visé par une fusillade à Annapolis (Etats-Unis) jeudi 28 juin, rapportent les faits eux-mêmes sur les réseaux sociaux., comme l'ont relevé plusieurs journalistes.
"Capital Gazette couvre sa propre tragédie. C'est ce que les journalistes font. Dévastée par cet autre tir insensé", écrit une enseignante dans une école de journalisme.
Capital Gazette reporting on their own tragedy. This is what journalists do. Devastated by yet another senseless shooting. https://t.co/TxVaeoEQCY
— Cindy Royal (@CindyRoyal) 28 juin 2018
"Les journalistes de la Capital Gazette à Annapolis, dans le Maryland, ont un tireur actif dans leur salle de rédaction et ils continuent à faire leur travail - en rapportant les nouvelles. C'est un dévouement héroïque. Pensez-y la prochaine fois que quelqu'un attaque un journaliste ou crie "fausses nouvelles!", lance une journaliste canadienne.
Journalists at the Capital Gazette in Annapolis, Maryland have an active shooter in their newsroom and they’re still doing their jobs - reporting the news. That is heroic dedication.
— Rosa Hwang (@journorosa) 28 juin 2018
Think about that the next time someone attacks a journalist or screams “fake news!” pic.twitter.com/fw0ja9xpWi
"Terrifiant d'entendre des gens se faire tirer dessus"
Après avoir été mis en sécurité et avant d'être entendu par la police, le journaliste de la rubrique fait-divers du Gazette Capital a raconté dans une série de tweets ce dont il avait été témoin.
"Un tireur seul a tiré à plusieurs reprises sur des personnes à mon bureau, certaines d'entre elles sont mortes", écrit-il.
A single shooter shot multiple people at my office, some of whom are dead.
— Phil Davis (@PhilDavis_CG) 28 juin 2018
"Il n'y a rien de plus terrifiant que d'entendre des gens se faire tirer dessus pendant que vous êtes sous votre bureau, et d'entendre le bruit du tireur qui recharge son arme", poursuit Phil Davis.
There is nothing more terrifying than hearing multiple people get shot while you're under your desk and then hear the gunman reload
— Phil Davis (@PhilDavis_CG) 28 juin 2018
Un autre journaliste de Capital Gazette exprime son émotion. "Dévasté et le coeur brisé", écrit-il.
Devastated & heartbroken. Numb. Please stop asking for information/interviews. I’m in no position to speak, just know @capgaznews reporters & editors give all they have every day. There are no 40 hour weeks, no big paydays - just a passion for telling stories from our communty.
— Jimmy DeButts (@jd3217) 28 juin 2018
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