"Je vais vous détruire" : un porte-parole de Joe Biden démissionne après avoir menacé une journaliste
A la suite de l'incident, TJ Ducklo avait initialement été suspendu sans salaire.
Premiers remous dans l'équipe Biden. La Maison Blanche a annoncé samedi 13 février qu'elle avait accepté la démission d'un porte-parole du président Joe Biden. TJ Ducklo avait menacé une journaliste et lui avait tenu des propos sexistes lors d'un échange téléphonique. "Je vais vous détruire", avait notamment lancé le porte-parole à la journaliste de Politico Tara Palmeri, selon le récit de l'incident fait par Vanity Fair (en anglais).
TJ Ducklo, 32 ans, qui faisait partie de l'équipe de campagne de Joe Biden, avait rejoint la Maison Blanche après l'élection présidentielle, devenant l'un des adjoints de Jen Psaki, la porte-parole de l'exécutif américain. Après l'incident, il avait initialement été suspendu sans salaire. La présidence a ensuite accepté la démission qu'il a présentée, a déclaré Jen Psaki dans un communiqué.
Des "actions intolérables"
Selon le magazine Vanity Fair, TJ Ducklo avait eu une conversation téléphonique houleuse avec la journaliste Tara Palmeri, qui l'avait interrogé sur la relation intime qu'il entretenait depuis plusieurs mois avec une autre journaliste, Alexi McCammond, qui avait couvert la campagne de Joe Biden pour le site Axios, et sur les questions éthiques que cela pourrait soulever.
Lorsque l'incident a été révélé vendredi, Jen Psaki a déclaré que TJ Ducklo avait présenté ses excuses à la journaliste de Politico, "avec laquelle il avait eu une conversation houleuse sur sa vie personnelle". TJ Ducklo a publié sur Twitter un communiqué dans lequel il déclare regretter ses "actions intolérables". "Nous avons l'engagement de lutter tous les jours pour respecter les normes fixées par le président en traitant les personnes avec respect et dignité", a dit Jen Psaki dans son communiqué.
Le lendemain de son investiture, Joe Biden avait averti ses équipes qu'il ne tolérerait aucun dérapage. "Je ne plaisante pas quand je dis ceci : si vous travaillez avec moi et que je vous entends traiter un collègue avec un manque de respect, ou être méprisant, je vous virerai sur-le-champ", avait-il lancé.
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