Le Secret Service confirme avoir refusé les moyens de protection supplémentaires réclamés par le camp Trump depuis 2022

Aux Etats-Unis, le Secret Service est chargé de la protection des hautes personnalités politiques.
Article rédigé par franceinfo
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Donald Trump, lors d'un meeting à Grand Rapids, dans le Michigan, aux Etats-Unis, le 20 juillet 2024. (JIM WATSON / AFP)

Le Secret Service, chargé aux États-Unis de la protection des hautes personnalités politiques, a reconnu, samedi 21 juillet, avoir rejeté les demandes de moyens supplémentaires sollicitées par les services de sécurité de Donald Trump au cours des deux dernières années.

C'est un revirement par rapport aux déclarations antérieures de l'agence qui niait que de telles demandes aient été rejetées. Après la tentative d'assassinat de l'ex-président américain, le Secret Service avait été accusé par des responsables républicains d'avoir refusé des agents supplémentaires pour sécuriser les réunions publiques de l'ancien président américain. "C’est absolument faux. En réalité, nous avons ajouté des moyens de protection (…) dans le cadre du rythme accru des déplacements de campagne", avait déclaré le 14 juillet le porte-parole du Secret Service, Anthony Guglielmi, sur X.

Une agence "à bout de souffle"

Si les demandes de ressources supplémentaires refusées ne concernaient pas spécifiquement le meeting de Pennsylvanie, où l'attaque a eu lieu, Anthony Guglielmi a fait passer un message au New York Times, expliquant que, dans les cas où le Secret Service ne peut pas fournir de ressources supplémentaires, il renforce la sécurité avec des moyens issus des forces de l'ordre locales ou nationales, ou modifie ses plans de sécurité pour réduire l'exposition de Donald Trump. 

Il a précisé que son service était limité dans les ressources qu'il pouvait déployer dans ce type d'événements. Le journal précise que des responsables de l'agence "se plaignent depuis des années que l'agence est à bout de souffle, en particulier pendant la période électorale, lorsqu'elle doit protéger le président en exercice, les nombreux candidats et les conventions politiques".

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