Midterms 2022 : le parti démocrate garde le contrôle du Sénat après une victoire dans le Nevada
Dans l'Etat du Nevada, la sénatrice démocrate Catherine Cortez Masto a battu de justesse Adam Laxalt, soutenu par l'ancien président républicain Donald Trump.
Une victoire décisive. Quatre jours après les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, le parti démocrate a remporté le siège qui lui manquait pour conserver le contrôle du Sénat, rapporte l'agence Associated Press (en anglais), samedi 12 novembre. Dans l'Etat-clé du Nevada, la sénatrice démocrate Catherine Cortez Masto a battu de justesse Adam Laxalt, un candidat soutenu par l'ancien président républicain Donald Trump.
Sa réélection porte à 50 sur 100 le nombre d'élus démocrates au Sénat, ce qui permet au parti de Joe Biden de garder la main sur la chambre haute du Congrès. En vertu de la Constitution, la vice-présidente Kamala Harris a en effet le pouvoir de départager les sénateurs. "Je me sens bien et j'attends avec impatience les deux prochaines années", a réagi le président américain depuis Phnom Penh (Cambodge), en marge d'un sommet asiatique.
Les démocrates pourraient encore gagner un siège au Sénat dans l'Etat de Géorgie, où un second tour sera organisé le 6 décembre.
Vers une majorité républicaine à la Chambre des représentants
Portés par un contexte de forte inflation, les républicains ont cru avoir un boulevard devant eux pour reprendre les deux chambres lors des midterms, scrutin traditionnellement difficile pour le parti au pouvoir.
Le Grand Old Party semble en mesure de redevenir majoritaire à la Chambre des représentants, mais sa victoire s'annonce plus courte que prévu. Les républicains ont obtenu à ce stade 211 sièges contre 204 pour les démocrates, d'après Associated Press. La majorité est obtenue à partir de 218 sièges. Les conservateurs devraient s'en servir pour lancer des enquêtes parlementaires sur l'administration de Joe Biden ou ses proches.
Sans le Sénat, les républicains ne pourront toutefois pas adopter de lois contraires à ses objectifs, notamment sur l'avortement ou le climat, ni bloquer ses nominations de juges, ambassadeurs et responsables gouvernementaux.
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