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Assassinat de Qassem Soleimani : vives tensions entre les États-Unis et l'Iran

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Assassinat de Qassem Soleimani : vives tensions entre les États-Unis et l'Iran
Assassinat de Qassem Soleimani : vives tensions entre les États-Unis et l'Iran Assassinat de Qassem Soleimani : vives tensions entre les États-Unis et l'Iran (France 2)
Article rédigé par France 2
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L'élimination du général iranien Qassem Soleimani par une frappe de drone américain, vendredi 3 janvier, à Bagdad (Irak), risque d'avoir des conséquences lourdes sur le Moyen-Orient. France 2 revient sur les circonstances de la mort du numéro 3 de la République islamique, tué sur ordre de Donald Trump.

Tôt, vendredi 3 janvier au matin, dans l'enceinte de l'aéroport de Bagdad (Irak), un raid américain vient de viser un véhicule. La cible de la frappe menée avec précision par un drone est le puissant général Qassem Soleimani, l'homme de l'ombre de l'Iran, connu pour ses opérations extérieures, notamment en Irak et en Syrie. En donnant l'ordre de l'éliminer, Donald Trump déclare la guerre à la République islamique. Pour officialiser la nouvelle, lui d'ordinaire peu avare de paroles, se contente d'un fier drapeau américain dans un tweet matinal. La réponse par tweet interposé du président iranien n'a pas tardé : "La grande nation iranienne se vengera de ce crime haineux", lit-on.

"Ni compromis ni reddition, combattons les États-Unis"

En Iran, la nouvelle se répand très rapidement. Dans les rues des grandes villes défilent des milliers de personnes, dont beaucoup de proches de la frange conservatrice, portraits du général à la main et larmes aux yeux. À Téhéran (Iran), comme tous les vendredis, le drapeau américain est brûlé, mais, désormais, ce sont les flammes de la vengeance qu'attisent ces partisans de la République islamique. Leur slogan : "Ni compromis ni reddition, combattons les États-Unis". L'élimination de l'un des hommes forts de l'Iran fait craindre une riposte de la République islamique dans la région, mais le chef de la diplomatie américaine justifie cette intervention, assurant qu'elle a sans nul doute permis de sauver des vies américaines. Par crainte de représailles, le personnel américain des entreprises pétrolières en Irak a d'ores et déjà commencé à faire ses valises. De son côté, la France appelle ses ressortissants dans la région à la plus grande prudence.

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