Aux Etats-Unis, la justice de l'Etat de Géorgie suspend temporairement la procédure pénale contre Donald Trump

Cette décision renvoie à l'année prochaine la tenue d'un procès dans ce dossier.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien président et candidat républicain Donald Trump, le 31 mai 2024 à New York (Etats-Unis). (KENA BETANCUR / AFP)

La cour d'appel de l'Etat de Géorgie (Etats-Unis) a suspendu, mercredi 5 juin, la procédure pénale contre Donald Trump et ses 14 coprévenus pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020, jusqu'à ce qu'elle ait statué sur leur demande de dessaisissement de la procureure. Cette décision renvoie de facto à l'année prochaine la tenue d'un procès dans ce dossier, pour lequel aucune date n'avait encore été fixée. 

Le juge à ce procès, Scott McAfee, avait rejeté en mars la demande de dessaisissement de la procureure, Fani Willis, mais exigé une réorganisation de son équipe. Les accusés avaient alors fait appel. La cour d'appel de l'Etat a fixé son audience sur cette affaire au 4 octobre, et sa décision n'est pas attendue avant 2025.

Scott McAfee avait conclu qu'il n'existait pas suffisamment de preuves d'un "conflit d'intérêts" lié à la relation intime de la procureure avec un enquêteur qu'elle avait engagé dans cette affaire, Nathan Wade. Le magistrat avait pointé "une apparence de comportement inconvenant" et dénoncé un "énorme manque de jugement" de la part de la procureure. Il avait exigé le retrait du dossier, soit de Fani Willis et de l'ensemble de son équipe, soit de Nathan Wade. Ce dernier avait présenté sa démission quelques heures plus tard.

Une peine prononcée en juillet dans l'affaire Stormy Daniels 

Donald Trump, visé par quatre procédures pénales distinctes, s'efforce par ses multiples recours de passer en jugement le plus tard possible, et en tout cas après l'élection présidentielle du 5 novembre. 

Le 30 mai, la justice de New York l'a reconnu coupable de falsifications comptables destinées à cacher un paiement de 130 000 dollars, afin d'éviter un scandale sexuel à la fin de sa campagne présidentielle de 2016. Le verdict est inédit pour un ancien président américain. Sa peine sera prononcée le 11 juillet.

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