Donald Trump dit avoir eu des échanges "bien meilleurs" avec Vladimir Poutine qu'avec l'Otan

De retour à la Maison Blanche après sa visite en Finlande, Donald Trump a affirmé, mardi 17 juillet, avoir eu des entretiens avec Vladimir Poutine "bien meilleurs" qu'avec ses partenaires de l'Otan, la semaine dernière. "Bien que j'ai eu une excellente rencontre avec l'Otan, levant d'importantes sommes d'argent, j'ai eu des entretiens bien meilleurs avec Vladimir Poutine de Russie. Malheureusement, les médias n'en font pas état – les médias fake news sont déchaînés", a tweeté le président américain, critiquant la couverture médiatique de sa tournée en Europe ces derniers jours. 

While I had a great meeting with NATO, raising vast amounts of money, I had an even better meeting with Vladimir Putin of Russia. Sadly, it is not being reported that way - the Fake News is going Crazy!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 17 juillet 2018

"La pire erreur de sa présidence"

Cet auto-satisfecit fait suite aux nombreuses critiques essuyés par Donald Trump ces derniers jours. Sa visite en Europe et en Russie a été violemment critiquée aux Etats-Unis, jusque dans son propre camp. Beaucoup lui ont reproché sa dureté envers le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, alors qu'il a adopté un ton conciliant avec son homologue russe. Surtout, Donald Trump a provoqué l'indignation en mettant en doute les conclusions de la justice et des services de renseignement américains sur la réalité d'une interférence russe dans l'élection présidentielle. 

>> "Rien de moins qu'un acte de trahison" : la polémique autour des échanges entre Trump et Poutine résumée en quatre actes

Signe de l'ampleur de la polémique, la chaîne conservatrice Fox News, a laissé une place inédite aux détracteurs de la tournée présidentielle. Une demi-douzaine de journalistes vedettes de la chaîne ont critiqué le président dans leurs commentaires. Sur le plateau, Newt Gingrich, un proche du président et ancien président du Congrès, a affirmé que Donald Trump avait commis "la pire erreur de sa présidence, qui doit être rectifiée sur le champ".