Présidentielle aux Etats-Unis : l'homme soupçonné d'avoir voulu tuer Donald Trump en Floride inculpé de tentative d'assassinat

Maintenu en détention provisoire, Ryan Routh a été arrêté le 15 septembre après avoir été repéré par les agents du Secret Service embusqué dans un buisson, avec un fusil semi-automatique.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des agents de police du ministère de la Sécurité intérieure américain surveillent, le 23 septembre 2024, un bâtiment lors d'une audience sur la détention de Ryan Routh, soupçonné d'une tentative d'assassinat visant Donald Trump. (GIORGIO VIERA / AFP)

L'homme soupçonné d'avoir voulu tirer sur Donald Trump en Floride a été inculpé, mardi 24 septembre, de tentative d'assassinat d'un candidat à l'élection présidentielle, la deuxième qu'a subi en deux mois le républicain. Il était jusqu'à présent poursuivi uniquement pour détention illégale d'arme par personne ayant des antécédents criminels et possession d'une arme au numéro de série effacé. A ces chefs d'accusation ont été ajoutés ceux de détention d'arme en feu en vue de la commission d'un crime violent, et d'agression d'un agent fédéral, a précisé le ministère de la Justice américain.

Ryan Routh, 58 ans, a été arrêté le 15 septembre alors qu'il fuyait après avoir été repéré par les agents du Secret Service embusqué dans un buisson, avec un fusil semi-automatique, près du parcours de golf sur lequel jouait l'ancien président. Un juge fédéral a décidé lundi de le maintenir en détention provisoire. Le nouvel acte d'accusation a été émis mardi à Miami par un grand jury, une commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête.

Des "menaces réelles et concrètes de l'Iran"

En outre, Donald Trump assure être l'objet de menaces "concrètes" de meurtre de la part de l'Iran. "L'Iran fait peser de grandes menaces sur ma vie. L'ensemble de l'armée américaine observe et attend", a écrit mardi le candidat républicain sur son réseau social, Truth Social. "L'Iran a déjà pris des mesures qui n'ont pas fonctionné, mais ils vont réessayer. (...) Je suis entouré de plus d'hommes, de fusils et d'armes que je n'en ai jamais vu auparavant", a-t-il ajouté.

Son équipe de campagne a été informée par les services de renseignement "de menaces réelles et concrètes de l'Iran visant à l'assassiner", a affirmé son porte-parole, Steven Cheung. Selon ce responsable de campagne, citant les renseignements américains, ces "attaques continues et coordonnées" se sont intensifiées "au cours des derniers mois".

En juillet, peu après la première tentative d'assassinat de Donald Trump, des médias américains avaient affirmé que les autorités étaient en possession de renseignements concernant un complot fomenté par l'Iran. Téhéran avait rejeté ces accusations, les jugeant "infondées", "malveillantes" et ayant "des objectifs politiques biaisés".

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