Possible tentative d'assassinat contre Donald Trump : le suspect "n'a pas tiré", annonce le Secret Service

L'homme n'aurait également pas "agi avec l'aide de quelqu'un d'autre", a précisé lundi l'agent du FBI en charge de l'enquête.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Donald Trump s'exprime lors d'un rassemblement de campagne à Las Vegas (Nevada), le 13 septembre 2024. (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES / AFP)

Le suspect arrêté dans l'enquête sur la tentative d'assassinat présumée contre Donald Trump "n'a pas tiré", a affirmé, lundi 16 septembre, le directeur par intérim du Secret Service. Repéré par un agent qui a constaté qu'il était armé et a ouvert le feu sur lui, "le suspect, qui n'avait pas de ligne de vue sur l'ancien président, a pris la fuite. Il n'a pas tiré", a précisé Ronald Rowe. Une enquête a été ouverte sur les faits, survenus alors que l'ancien président des Etats-Unis se trouvait sur le parcours de son club de golf, en Floride.

"Nous n'avons aucune information pour le moment selon laquelle il aurait agi avec l'aide de quelqu'un d'autre", a par ailleurs déclaré l'agent du FBI en charge de l'enquête, Jeffrey Veltri. "Le suspect n'a même pas été sur le point d'effectuer un tir et nous l'avons appréhendé et présenté à la justice", s'est ainsi félicité le shérif du comté de West Palm Beach, Ric Bradshaw. Selon les conclusions réalisées à partir du bornage de son téléphone, il aurait passé près de 12 heures aux environs du club de golf de Donald Trump avant d'être repéré.

Présenté à un juge lundi, Ryan Wesley Routh, un Américain pro-ukrainien de 58 ans que l'AFP avait interviewé en 2022 à Kiev où il s'était rendu en soutien au peuple ukrainien, s'est vu signifier des inculpations de détention illégale d'arme en raison de son casier judiciaire et de possession d'une arme au numéro de série effacé. Outre ces charges, passibles respectivement de peines maximales de 15 ans et cinq ans de prison, il devrait faire l'objet d'autres poursuites. Sa prochaine comparution, sur son maintien en détention, a été fixée au 23 septembre et sa mise en accusation formelle une semaine plus tard.

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