Le controversé Steve Bannon, principal conseiller de Donald Trump, quitte la Maison Blanche
Selon la porte-parole de la Maison Blanche, la décision de son départ a été prise d'un commun accord entre cet homme de l'ombre et la présidence américaine.
Il était l'une des figures les plus controversées de l'entourage de Donald Trump, et un des stratèges derrière sa victoire à l'élection présidentielle américaine : Steve Bannon, officiellement chef de la stratégie du président des Etats-Unis, quitte la Maison Blanche, vendredi 18 août. Les spéculations sur son sort faisaient rage depuis plusieurs semaines.
"Le secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, et Steve Bannon se sont mis d'accord sur le fait qu'aujourd'hui serait le dernier jour de Steve", a déclaré Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.
Créateur d'un site influent d'extrême droite
Steve Bannon, 63 ans, était l'ancien rédacteur en chef du site Breitbart News, dont il a fait une des plateformes favorites de l'extrême droite américaine. Il avait mis son média au service de l'une des mouvances de l'extrême droite se présentant sous le nom d'alt-right, qui a contribué à porter Donald Trump jusqu'à la Maison Blanche.
Dans les mois précédant la victoire du milliardaire, Steve Bannon avait imprimé son empreinte sur le discours du candidat, dans la dénonciation populiste d'un supposé ordre mondial contrôlé par des élites politiques et financières, accusé d'agir contre le peuple.
Sa nomination comme chef de la stratégie de la Maison Blanche avait été dénoncée par les démocrates et les associations antiracistes, qui avaient rappelé les innombrables articles incendiaires publiés sur Breitbart, frôlant l'antisémitisme, alimentant la nostalgie pour le drapeau confédéré ou dénonçant l'immigration et le multiculturalisme.
Accusé d'alimenter les fuites sur la Maison Blanche
Steve Bannon aurait provoqué l'ire du président en alimentant de nombreuses fuites dans la presse pour nuire à ses adversaires au sein de la Maison Blanche. Sa chute est une victoire pour l'un d'eux, le nouveau chef de cabinet de Donald Trump, John Kelly, nommé pour remettre de l'ordre dans l'équipe présidentielle.
Son départ intervient en pleine polémique provoquée par les déclarations ambiguës de Donald Trump sur les violences de Charlottesville, et la mort d'une jeune femme tuée par un militant suprémaciste blanc. "Je ne suis pas un suprémaciste blanc, je suis un nationaliste, je suis un nationaliste économique", expliquait Steve Bannon après son arrivée à la Maison Blanche, sans faire taire les critiques.
À regarder
-
Kamala Harris reconnaît sa défaite
-
Election américaine : pourquoi un tel raz-de-marée républicain ?
-
Donald Trump encense Elon Musk après avoir déclaré sa victoire
-
Donald Trump revendique "une victoire politique jamais vue"
-
Comment les expatriés américains font pour voter ?
-
La mort de cet écureuil est récupérée par le camp de Donald Trump
-
Peut-on comparer démocrates et républicains à la gauche et la droite française ?
-
Donald Trump imite Emmanuel Macron
-
Présidentielle américaine : l'artiste Bad Bunny soutient Kamala Harris
-
Election américaine : qu'apporte Elon Musk à la campagne de Donald Trump ?
-
Election américaine : quand connaîtra-t-on le nom du prochain président élu ?
-
Maya Harris, plus proche conseillère de Kamala depuis plus de 50 ans
-
Quelle est la position des candidats à la présidentielle américaine sur le conflit au Proche-Orient
-
Aux Etats-Unis, "Superman" appelle les Américains à voter
-
Présidentielle américaine : des cookies Trump et Harris controversés
-
Election américaine : plus de 6 millions de dollars de paris sur le duel Harris-Trump
-
Les célébrités peuvent-elles influencer le scrutin américain ?
-
Pourquoi n'y a-t-il que deux grands partis aux Etats-Unis ?
-
Élection présidentielle aux États-Unis : le business des produits dérivés
-
Election américaine : "I have a Glock", quand Kamala Harris parle de son arme
-
Élection américaine : les démocrates contrôlent-ils la météo ?
-
Un bar à thème présidentiel aux États-Unis
-
La "Bible Trump" bientôt dans les écoles ?
-
Une interview de Melania Trump à 250 000 dollars ?
-
Une statue géante de Donald Trump aux États-Unis
-
Kamala Harris traite Donald Trump de poule mouillée
-
Des singes prédisent le résultat de l'élection américaine
-
Élection américaine : rencontre avec Raymond, électeur de Donald Trump
-
Visée par Donald Trump, la communauté haïtienne de Springfield est devenue la cible de l'extrême droite
-
Une possible tentative d'assassinat visant Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.