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Nucléaire iranien : Téhéran va recommencer à enrichir de l'uranium

Cette activité était en pause depuis l'entrée en vigueur de l'accord international sur le nucléaire iranien. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Hassan Roani, président iranien, annonce la reprise des activités nucléaires, mardi 5 novembre à Téhéran (Iran). (HO / AFP)

Une nouvelle réduction des engagements sur le nucléaire. Le président iranien Hassan Rohani a annoncé mardi 5 novembre la reprise des activités d'enrichissement d'uranium dans l'usine de Fordo, à quelque 180 km au sud Téhéran. "A partir de demain, nous commencerons à injecter du gaz à Fordo", a déclaré Hassan Rohani, en référence au procédé utilisé pour produire de l'uranium enrichi en isotope 235. Ces activités étaient gelées depuis l'entrée en vigueur de l'accord international sur le nucléaire iranien, conclu à Vienne en 2015.

Cette décision entérine la "quatrième étape" du plan de réduction des engagements iraniens en matière nucléaire lancé en mai en riposte au retrait des Etats-Unis un an plus tôt. Ce n'est pas une suprise : un nouveau délai de 60 jours, donné par la République islamique à ses partenaires de l'accord de Vienne pour l'aider à contourner les sanctions américaines rétablies, est arrivé à expiration lundi.

Rohani met la pression sur les signataires

Hassan Rohani a par ailleurs donné une nouvelle période de deux mois aux Etats de l'accord de Vienne (Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), pour répondre aux demandes de l'Iran. Sans quoi, l'Iran réduira encore davantage ses engagements.

Par le pacte signé en 2015, Téhéran a accepté de réduire drastiquement ses activités nucléaires pour en garantir leur caractère exclusivement civil. En échange, l'Iran demandait la levée d'une partie des sanctions internationales asphyxiant son économie.

Mais le retrait américain a privé le pays des bénéfices économiques attendus. Hassan Rohani a assuré que l'Iran était attaché à cet accord et prêt à appliquer complètement ses engagements, dès lors que les autres parties respecteront les leurs. Téhéran souhaiterait noramment pouvoir exporter son pétrole.

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