Présidentielle américaine 2024 : le succès du vote anticipé en Géorgie, où "60% des électeurs ont déjà voté"

Dans 47 États américains, les électeurs ont déjà la possibilité de voter pour le scrutin, qui se tient officiellement le 5 novembre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les citoyens de Géorgie peuvent aller voter par anticipation jusqu'au 1er novembre. (ERIK S. LESSER / EPA)

Les élections américaines auront officiellement lieu mardi 5 novembre, mais dans 47 États, les électeurs peuvent déjà voter depuis trois semaines. L’État de Géorgie, l’un des États pivots de ce scrutin, là où Donald Trump avait dénoncé des fraudes il y a quatre ans, bat même des records.

Alors que le vote anticipé se termine ce vendredi 1er novembre, "même dans des tout petits comtés, plus de 60% des électeurs ont déjà voté", se félicite Blake Evans, qui organise ces élections pour la Géorgie.

De longues files d'attente en 2020

"On a investi dans des technologies pour que les machines de vote aillent plus vite et évitent les files d’attente, ça pousse les gens à venir voter", détaille-t-il. En 2020, le scrutin présidentiel en Géorgie avait été marqué de très longues files d’attentes devant les bureaux de vote. Cette fois, elles n’excéderont pas une heure.

Si les électeurs se précipitent aux urnes, c'est parfois par peur de la fraude, parfois par crainte que leur vote ne soit pas comptabilisé. Les votants préfèrent se rendre sur place dès qu'ils le peuvent, car depuis quatre ans, l’État conservateur de Géorgie a rendu beaucoup plus difficile le vote par correspondance, qui est en théorie possible aux États-Unis.

Une cyberattaque évitée 

L’idée est toutefois de rendre cette élection plus sûre, se défend Gabriel Sterling, le bras droit du secrétaire d’État, qui affirme avoir "beaucoup amélioré la sécurité, et le système informatique". "Il y a trois semaines on a ainsi évité une cyberattaque sur le site de vote par correspondance. On a donné des outils aux observateurs dans les bureaux de votes et on a formé les équipes pour qu’elles soient prêtes, quoi qu’il arrive", détaille-t-il.

Pas sûr néanmoins que ce soit suffisant pour empêcher des actions en justice après les résultats. "Vous ne pouvez pas l’empêcher, on sait qu’on sera poursuivi en justice, parce que cette élection est très serrée et aujourd’hui ça fait partie d’une élection américaine", dit-il. Des procédures qui viseraient à freiner, voire bloquer l’annonce finale des résultats le 17 décembre.

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