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Trump menace de libérer dans leur pays d'origine les jihadistes européens détenus en Syrie

"Les Etats-Unis ne vont pas les garder à Guantanamo pendant 50 ans et payer pour ça", prévient le président américain.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Donald Trump s'adresse à des journalistes, dans les jardins de la Maison Blanche, le 21 août 2019. (TASOS KATOPODIS / REUTERS)

Donald Trump met en garde ses alliés européens. Le président américain a menacé, mercredi 21 août, de libérer dans leur pays d'origine les jihadistes européens détenus en Syrie si lesdits pays, comme la France et l'Allemagne, ne les rapatrient pas eux-mêmes.

Au cours d'un échange avec les journalistes sur la pelouse de la Maison Blanche à propos de la résurgence du groupe Etat islamique (EI), le président américain a évoqué le problème des combattants étrangers de l'EI faits prisonniers par les Forces démocratiques syriennes, la coalition arabo-kurde sur laquelle les Etats-Unis se sont appuyés pour déloger l'EI de la région qu'il contrôlait, à cheval sur la Syrie et l'Irak.

"Comme d'habitude, nos alliés n'en veulent pas"

"Nous détenons des milliers de combattants de l'EI en ce moment. Et l'Europe doit les reprendre", a dit le milliardaire américain. "Si l'Europe ne les reprend pas, je n'aurai pas d'autre choix que de les libérer dans les pays d'où ils viennent, c'est à dire la France, l'Allemagne et d'autres endroits", a-t-il ajouté. "Nous les avons capturés, nous en avons des milliers et maintenant, comme d'habitude, nos alliés n'en veulent pas".

"Les Etats-Unis ne vont pas les garder à Guantanamo pendant 50 ans et payer pour ça", a poursuivi le président américain. Il a aussi rappelé que le "califat" géographique de l'Etat islamique avait été rayé de la carte, appelant les pays confrontés à l'EI à en faire davantage pour éviter une résurgence du groupe jihadiste. "A un certain moment, la Russie, l'Afghanistan, l'Iran, l'Irak, la Turquie, il va bien falloir qu'ils se battent eux aussi", a-t-il dit. "Parce que est-ce que nous voulons rester là-bas 19 ans de plus? Je ne crois pas, non."

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