Nucléaire iranien, Corée du Nord, Syrie... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Donald Trump et Emmanuel Macron
Après un long entretien dans le Bureau ovale, les deux chefs d'Etat se sont exprimés face à la presse.
Une "amitié" affichée et des positions qui se rapprochent sur des sujets a priori litigieux. A l'issue d'un long entretien dans le Bureau ovale, Emmanuel Macron et Donald Trump se sont exprimés face à la presse, mardi 24 avril, à la Maison Blanche. Nucléaire iranien, Corée du Nord, guerre en Syrie... Franceinfo liste les séquences à retenir de cette étape importante de la visite d'Etat du président français aux Etats-Unis.
Sur le nucléaire iranien : "Nous souhaitons travailler à un nouvel accord"
C'était l'un des sujets où la discorde entre les deux présidents était la plus marquée. Jugeant le texte "dément" et "ridicule", le président américain veut rompre l'accord conclu avec l'Iran, qui allège les sanctions envers Téhéran en échange d'un renoncement à l'arme atomique. "Nous n'avons pas les mêmes positions de départ sur ce point" et "nous avons eu une discussion très approfondie sur le sujet", a déclaré Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse commune avec Donald Trump, en ajoutant souhaiter "pouvoir travailler à un nouvel accord avec l'Iran" à plus long terme.
"On ne déchire pas un accord pour aller vers nulle part, on construit un nouvel accord qui est plus large et qui permet de couvrir l'ensemble de nos préoccupations", a ajouté le président français, évoquant quatre volets : bloquer toute activité nucléaire iranienne jusqu'en 2025, empêcher à plus long terme toute activité nucléaire, stopper les activités balistiques de l'Iran et créer les conditions d'une stabilité politique dans la région.
"C'est dans ce cadre d'ailleurs que nous pourrons dans la durée, ensemble construire une solution à la situation en Syrie", a-t-il ajouté, se défendant d'avoir "changé de point de vue" sur la question.
Sur la Syrie : Trump souhaite "ramener à la maison" ses soldats "quand le travail sera terminé"
Alors qu'Emmanuel Macron souhaite que les Etats-Unis maintiennent leur troupes en Syrie, Donald Trump a confirmé vouloir "ramener [ses soldats] à la maison (...) relativement rapidement, quand le travail sera terminé".
"Mais nous voulons y laisser une empreinte forte et durable, et cela a été une part très importante de notre discussion", a ajouté le chef d'Etat américain, qui s'est également félicité d'avoir "totalement anéanti" l'organisation terroriste Etat islamique sur le territoire irako-syrien.
Avant de lier une nouvelle fois le sujet de la lutte contre Daech en Syrie au fameux accord iranien.
Sur la Corée du Nord : Trump exhorte Pyongyang à détruire son arsenal nucléaire
Sans surprise, le président américain a rappelé qu'il demandait à la Corée du Nord de détruire tout son arsenal nucléaire. Donald Trump a ensuite précisé ce qu'il entendait exactement avec ses multiples appels à la "dénucléarisation" du régime totalitaire. "Ça veut dire se débarrasser de leurs bombes atomiques. C'est très simple. Ils se débarrassent de leurs bombes atomiques", a-t-il répondu à un journaliste américain.
Et d'évoquer sa rencontre très attendue avec Kim Jong-un, qui doit avoir lieu d'ici juin. "Je pense que ça va être très positif, a déclaré le président américain à propos de ce sommet inédit. J'ai entamé un processus et quand je l'ai fait, tout le monde a pensé que je m'y prenais très mal mais, en même temps, depuis vingt-cinq ans les gens se sont engagés dans des tractations et rien ne s'est passé, et maintenant beaucoup de choses se passent", s'est-il félicité.
Bonus : la bise entre les deux dirigeants provoque l'hilarité de certains journalistes
Avant de répondre aux questions de la presse, Donald Trump et Emmanuel Macron se sont donné une franche accolade, accompagnée d'une bise qui a provoqué les rires d'une partie de l'assemblée. "Je l'aime beaucoup", a ensuite souri le président américain, comme pour se justifier de ce geste d'affection assez inhabituel de l'autre côté de l'Atlantique.
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