Etats-Unis : Hillary Clinton pense avoir perdu la présidentielle à cause de Moscou, de WikiLeaks et du FBI
La perdante de l'élection présidentielle américaine est revenue sur les raisons, selon elle, de sa défaite.
Hillary Clinton refait le match. Battue par Donald Trump, l'ancienne candidate à la Maison Blanche a affirmé mardi 2 mai qu'elle aurait été élue présidente des Etats-Unis sans les interventions, dans les dernières semaines de la campagne, de WikiLeaks, de la Russie et du directeur du FBI James Comey.
"J'étais sur le chemin de la victoire jusqu'à ce que la lettre de Jim Comey le 28 octobre et le WikiLeaks russe créent le doute dans la tête des gens qui penchaient en ma faveur, et qui ont fini par prendre peur", a déclaré l'ex-Première Dame, interrogée par une journaliste lors d'un événement de l'ONG Women for Women International. Et la démocrate d'en conclure : "Si l'élection avait eu lieu le 27 octobre, je serais votre présidente."
Une drôle de "coïncidence"
Le 7 octobre, un mois avant le scrutin, les messages du président de son équipe de campagne John Podesta étaient publiés par Wikileaks, moins d'une heure après la divulgation par la presse d'une vidéo de 2005 montrant Donald Trump parlant de façon très crue des femmes. "Quelle coïncidence", a ironisé Hillary Clinton, insinuant que cela avait été orchestré par Moscou et WikiLeaks pour atténuer l'impact de la vidéo salace sur la campagne du républicain.
Puis, le 28 octobre, le directeur du FBI, James Comey, a annoncé au Congrès que ses enquêteurs avaient trouvé de nouveaux messages justifiant une relance des investigations closes au mois de juillet précédent sur les emails de l'ancienne secrétaire d'Etat, remettant à la une cette affaire et créant une tempête politique. Ce n'est que deux jours avant le scrutin du 8 novembre que James Comey la refermera, sans rien avoir trouvé d'incriminant.
Une élection perdue dans les "dix derniers jours" ?
"La raison pour laquelle nous avons perdu se trouve dans les événements des dix derniers jours" de la campagne, a estimé l'ancienne candidate. Reprenant les conclusions de l'administration Obama, elle a accusé le président russe Vladimir Poutine, supposé entretenir une haine durable à son égard depuis qu'elle a critiqué le déroulement d'élections russes en 2011. "Quand vous regardez mon adversaire et les déclarations de sa campagne, ils se sont assez coordonnés avec les objectifs du leader dont je tairai le nom", a-t-elle dit, sans dire le nom de Vladimir Poutine.
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