Etats-Unis : Biden estime qu'il revient au Congrès de "décider" d'une éventuelle destitution de Trump
Alors que le débat fait rage parmi les élus américains, le futur président n'a pas voulu se mêler de la question d'une destitution de Donald Trump après l'attaque contre le Capitole.
Ce qu'il faut savoir
Il ne veut pas se prononcer. Joe Biden a laissé, vendredi 8 janvier, au Congrès la responsabilité d'ouvrir ou non une procédure de destitution contre Donald Trump à 12 jours de la fin de son mandat, comme le réclament de nombreux parlementaires démocrates après les violences contre le Capitole. Le président élu prendra ses fonctions le 20 janvier. "Nous allons donc nous concentrer sur notre travail et le Congrès peut décider de comment procéder" face à Donald Trump, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Wilmington, dans le Delaware, tout en jugeant son prédécesseur "inapte" à gouverner.
Quinze personnes inculpées. Un porte-parole du procureur fédéral a annoncé, vendredi 8 janvier, que 15 personnes avaient été inculpées. Parmi elles se trouve un homme soupçonné d'avoir déposé une bombe artisanale près du Congrès, ainsi que Richard Barnett, qui s'était introduit dans les bureaux de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des Représentants. Il a été arrêté vendredi matin, a indiqué vendredi le ministère de la Justice.
Nancy Pelosi s'inquiète des codes nucléaires. La présidente démocrate de la Chambre des représentants a déclaré, vendredi, s'être entretenue avec l'armée américaine pour s'assurer que Donald Trump, un "président déséquilibré", ne puisse pas utiliser les codes nucléaires, tout en menaçant d'agir au Congrès s'il ne quittait pas rapidement le pouvoir.
Trump boycotte l'investiture. Donald Trump a annoncé vendredi qu'il n'assisterait pas à la cérémonie d'investiture de son successeur, le démocrate Joe Biden. "A tous ceux qui ont posé la question, je n'assisterai pas à la prestation de serment le 20 janvier" à Washington, a-t-il écrit sur Twitter. Le président sortant n'a accepté de reconnaître sa défaite dans la course à la Maison Blanche que jeudi, après que le Congrès américain a officiellement certifié les résultats du scrutin du 3 novembre.
Un policier succombe à ses blessures. Brian D. Sicknick avait été blessé dans les affrontements avec les militants pro-Trump, puis avait perdu connaissance avant d'être pris en charge dans un hôpital de la ville dans la soirée, mercredi. L'officier était au service de la sécurité du Congrès américain depuis juillet 2008. "L'ensemble de la police du Capitole présente ses condoléances à la famille et aux proches de Brian D. Sicknick", précise le communiqué.
Le chef de la police du Capitole démissionne. Steven Sund, chef de la police du Capitole, a présenté sa démission, dans une lettre datée de jeudi, adressée à ses supérieurs hiérarchiques et rendue publique par une journaliste de Politico. La lettre, lapidaire, ne mentionne pas le motif de cette démission, qui sera effective le 16 janvier.