Cet article date de plus de huit ans.

Le chanteur Alice Cooper se lance dans la course à la Maison Blanche

Le chanteur américain de 68 ans a lancé sa campagne présidentielle avec le slogan "Un homme perturbé pour une époque perturbée".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Alice  Cooper chante lors d'un gala de charité à St Paul (Etats-Unis), le 17 juillet 2016. (ADAM BETTCHER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

"Vote for Alice". Une nouvelle option s'offre désormais aux électeurs américains qui ne voudraient voter ni pour la démocrate Hillary Clinton ni pour le républicain Donald Trump à la présidentielle : le hard-rockeur Alice Cooper. L'excentrique chanteur américain de 68 ans a annoncé lundi 22 août qu'il se lançait officiellement dans la course à la Maison Blanche.

Mais le site internet consacré à sa campagne montre qu'il est assez conscient du peu de chances que son projet se concrétise. Ses promesses de campagne sont toutes aussi farfelues que son slogan, "Un homme perturbé pour une époque perturbée". Il plaide pour l'ajout au célèbre Mont Rushmore du visage de Lemmy Kilmister, l'ancien leader du groupe britannique Motörhead, mort d'un cancer fin 2015, à côté des portraits des quatre anciens présidents. Et il propose que le billet de 50 dollars porte l'effigie du comédien Groucho Marx, à la place de celui du président Ulysses S. Grant.

Produits dérivés et réédition

A ce stade, la campagne du rockeur consiste pour l'essentiel à vendre des produits et à rééditer sa chanson de 1972 intitulée Elected. Ce hit sorti pendant la campagne de réélection réussie de Richard Nixon s'achève par le vers "Tout le monde a des problèmes / Et personnellement, je m'en fiche".

Alice Cooper s'était pourtant décrit par le passé comme un artiste apolitique. En 2004, il avait toutefois laissé entrevoir des sympathies pour le parti républicain. Il avait alors critiqué les musiciens faisant campagne en faveur du démocrate John Kerry, opposé au républicain George W. Bush. Selon lui, il ne fallait pas mélanger rock et politique.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.