Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris promet une présidence en rupture avec celle de Joe Biden

La vice-présidente, qui a remplacé Joe Biden mi-juillet dans son duel face à Donald Trump, a accusé Donald Trump de "rabaisser" les Américains durant cette campagne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine, Kamala Harris à Chandler, en Arizona, aux Etats-Unis, le 10 octobre 2024. (BRANDON BELL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

"Je représente une nouvelle génération de leaders." Lors d'une interview d'une trentaine de minutes sur Fox News mercredi 16 octobre, Kamala Harris a promis que sa présidence ne serait pas "une continuation" de celle de Joe Biden. "Comme chaque nouveau dirigeant qui prend ses fonctions, j'apporterai mon vécu, mes expériences professionnelles et des idées nouvelles", a affirmé la candidate démocrate, à 20 jours de l'élection présidentielle américaine.

La vice-présidente, qui a remplacé Joe Biden mi-juillet dans son duel face à Donald Trump, fait face à un délicat exercice d'équilibriste. Obligée d'imprimer sa propre marque sur la campagne, elle ne peut renier le mandat du dirigeant dont elle a été le bras droit pendant quatre ans.

Kamala Harris veut réparer le "système d'immigration"

Durant cet entretien, elle a également été interrogée et bousculée sur le dossier de l'immigration. "Je ne dis pas que nous avons un système d'immigration parfait, il faut le réparer, il nous faut plus d'agents pour traiter les dossiers, plus de ressources", a déclaré la candidate démocrate. "Le Congrès est le seul endroit où l'on peut arranger le système", a-t-elle précisé. 

Dans une atmosphère parfois tendue, Kamala Harris a aussi accusé Donald Trump de "rabaisser" les Américains durant cette campagne. "Le président des Etats-Unis devrait être capable de faire face à des critiques sans pour autant menacer de mettre leurs auteurs en prison", a-t-elle taclé.

Juste avant son interview, elle avait affirmé que l'ancien président était "fasciste jusqu'au bout des ongles" lors d'un rassemblement en Pennsylvanie. "Pour ceux qui nous regardent, si vous partagez ce point de vue, quel que soit votre parti, quel que soit celui pour lequel vous avez voté la dernière fois, il y a une place pour vous dans cette campagne", a-t-elle ajouté.

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