Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris accuse Donald Trump d'être "de plus en plus dérangé" et de rechercher le "pouvoir absolu"

La candidate démocrate réagissait aux propos d'un ancien chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche, qui rapporte notamment que l'ex-président aurait dit qu'Adolf Hitler avait "fait de bonnes choses".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Kamala Harris, vice-présidente américaine et candidate du Parti démocrate à la présidentielle, s'exprime depuis Washington, le 23 octobre 2024. (KEVIN DIETSCH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

A moins de deux semaines d'une élection scrutée par le monde entier, tous les coups sont permis. Donald Trump est "de plus en plus dérangé" et à la recherche d'un "pouvoir absolu", a estimé mercredi 23 octobre Kamala Harris, sa rivale démocrate dans la course à la Maison Blanche. "Il est profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler", a-t-elle lancé lors d'une courte allocution, faisant référence à des propos d'un ancien chef de cabinet du républicain à la Maison Blanche.

Selon John Kelly, qui estime que Donald Trump correspond à la définition d'un fasciste, l'ex-président aurait déclaré que le dictateur nazi avait "fait de bonnes choses".

Pour la vice-présidente américaine, qui ne mâche plus ses mots lors de ses prises de parole pour répondre à la violence et aux insultes du camp adverse, "tout ceci est une preuve supplémentaire pour le peuple américain de qui est vraiment Donald Trump". Maintenant, "nous savons ce que veut Donald Trump : il veut un pouvoir absolu. La question dans 13 jours sera de savoir ce que veut le peuple américain", a conclu Kamala Harris lors de ce discours en Pennsylvanie, rappelant que le milliardaire républicain a promis de s'en prendre "aux ennemis de l'intérieur". Et cette définition s'applique à "quiconque ose le critiquer", a-t-elle rappelé.

L'équipe de campagne de Donald Trump, donné au coude-à-coude avec sa rivale dans les sondages, notamment dans les Etats clés qui pourraient faire basculer l'élection, a démenti auprès de la presse les propos prêtés à l'ancien président par John Kelly.

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