Présidentielle américaine : les républicains anticipent une défaite de Donald Trump
Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants a annoncé, lundi, à des élus de son parti qu'il "ne défendrait pas ou ne ferait pas campagne."
"L'establishment" du parti républicain semble abandonner tout espoir de reconquérir la Maison Blanche avec Donald Trump, lundi 10 octobre. Au lendemain d'un débat d'une virulence inédite qui a renforcé l'optimisme d'Hillary Clinton, les ténors du parti cherchent avant tout à sauver leur majorité au Congrès,
Cette concession est venue de l'homme fort du Congrès américain, Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants. Il a annoncé à des élus de son parti qu'il "ne défendrait pas ou ne ferait pas campagne" pour Donald Trump, une façon de dire qu'il coupait tout lien avec l'homme d'affaires, qu'il n'a jamais apprécié.
Ryan, "écoeuré" par les propos de Donald Trump sur les femmes
Malgré ce revers, le chef républicain entend sauver les meubles au Congrès, qui sera renouvelé le même jour que l'élélection présidentielle. Il ne veut pas donner à Hillary Clinton un "chèque en blanc avec un Congrès contrôlé par les démocrates" Un aveu qui n'a pas été du goût de Donald Trump, qui a publiquement tancé Paul Ryan, aggravant la crise interne.
Paul Ryan "devrait consacrer davantage son temps au budget, à l'emploi et à l'immigration" plutôt que de "se battre contre le candidat républicain", a-il écrit sur Twitter.
Paul Ryan should spend more time on balancing the budget, jobs and illegal immigration and not waste his time on fighting Republican nominee
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 10 octobre 2016
Le président républicain de la Chambre des représentants s'était dit "écoeuré" par les propos dégradants sur les femmes tenus par Donald Trump, dans une vidéo datant de 2005, qui a entraîné une cascade de défections républicaines.
"On dirait qu'une guerre civile est en train d'éclater au sein du parti républicain", a ironisé Jennifer Palmieri, responsable de la communication d'Hillary Clinton.
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