Présidentielle américaine : inquiets ou confiants, les soutiens de Kamala Harris la soutiennent toujours autant dans ses meetings
Lundi 4 novembre marque le dernier jour de campagne aux États-Unis pour Kamala Harris et Donald Trump. Et selon les derniers sondages américains, la candidate démocrate est devant, d'une courte tête : 49% pour elle et 48% pour lui selon le New York Times, ou encore 47,9% contre 46,9% pour Donald Trump, selon le site spécialisé Five ThirtyEight.
Dimanche 3 novembre, les candidats poursuivaient leurs meetings. Kamala Harris était dans le Michigan dans la ville d'East Lansing, et c’est une marée de mains qui se lèvent quand elle demande qui a déjà voté. Et comme à chaque meeting, la candidate démocrate déroule presque mot pour mot le même discours. Ses deux principaux thèmes : le droit à l’avortement, et ce qu’elle fera pour les classes moyennes si elle est élue.
"On ne peut pas revenir en arrière", s’inquiète Marta, qui assiste au meeting. Elle a vu dans les derniers sondages l’écart qui se resserre en faveur de la candidate démocrate mais il est trop infime pour la rassurer : "C’est effrayant, j’espère vraiment que les gens vont voter pour elle parce que j’ai peur que notre pays se transforme en dictature. Trump va tout contrôler ! Qu’est-ce qu’il peut faire pour notre pays ? Il ne pense qu’à lui, alors qu’elle se bat pour le droit des femmes, elle veut baisser les impôts et ça, c’est énorme parce que nos revenus ne servent qu’à payer ça : des taxes, des taxes, la nourriture, l’essence… Trump ne parle que de haine, Kamala veut nous rendre le monde meilleur. On a besoin de quelque chose de neuf !"
Cette très courte avance de la candidate démocrate sur son rival républicain enthousiasme en revanche Matt, qui y croit dur comme fer : "Il y a déjà eu plusieurs élections dans le passé où l’écart était infime mais si je suis là c’est parce que je suis confiant car je suis convaincu que la majorité votera pour elle. Elle a fait une excellente campagne, pas uniquement à cause de sa personnalité mais aussi par ses propositions politiques pour les États-Unis. Ce qui se passera si elle perd ? Je n’y ai pas réfléchi parce que je crois qu’elle va gagner !"
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