"Un désastre pour l’Amérique" : après le retrait de Joe Biden, les républicains s'en prennent déjà à Kamala Harris

Quelques jours après l’investiture de leur propre champion, Donald Trump, en vue de l’élection présidentielle américaine, les républicains vont devoir réorganiser leur campagne avec l'annonce du retrait de Joe Biden. Et c’est sans attendre qu’ils s’en sont pris à leur probable future adversaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La vice-présidente américaine Kamala Harris prononcer un discours à la Maison Blanche à Washington devant le président américain Joe Biden, le 1er mai 2023. Photo d'illustration. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

C’est une nouvelle campagne qui débute, à bientôt trois mois à peine de la présidentielle. Joe Biden a finalement renoncé à sa candidature, sur fond d’inquiétudes autour de ses capacités physiques et mentales. Après plus de trois semaines d’une intense pression venue des rangs de son propre camp, le président américain a jeté l’éponge, et choisi de soutenir sa vice-présidente, Kamala Harris, pour mener la charge contre les républicains.

Un spot républicain, intitulé La vérité sur Kamala Harris, a été diffusé dans certains États-clés de la présidentielle quelques minutes à peine après l’abandon de Joe Biden. Dans ce sport, le rire de la démocrate passe en boucle. Kamala Harris y est présentée comme "dangereusement à gauche", "architecte en chef de la crise migratoire".

"Un désastre pour l’Amérique", selon la commentatrice de droite Laura Ingraham, sur Fox News : "Elle changerait la Maison Blanche et d’un endroit où l’on ignore le président, elle en ferait un endroit où l’on déteste la présidente. Quiconque aime vraiment ce pays ne nous mettrait jamais sous le joug de quelqu’un comme Kamala Harris."

Des républicains déjà en ordre de bataille contre Kamala Harris, qui est "plus facile à battre que Joe Biden", assure ainsi Donald Trump. Mais rien n’est moins sûr, affirme Joe Scarborough, ancien élu conservateur, qui officie désormais sur la chaîne MSNBC : "Donald Trump s’est toujours considéré comme l’agent du chaos ultime. Désormais, c’est lui qui va devoir réagir face à ce tournant critique dans la campagne. Et ils ne sont pas heureux du tout..." Une candidature Harris qui semble donc faire peur aux républicains et relance la campagne à bientôt 100 jours de l’élection.

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