Tentative d'assassinat contre Donald Trump : le Secret Service a rejeté des demandes de renforcement de la sécurité de l'ex-président

Le Secret Service n'a pas fourni certaines ressources demandées par l'équipe de campagne de Donald Trump au cours des deux dernières années, a reconnu un de ses porte-parole à des médias américains.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Donald Trump fait un meeting à Grand Rapids, dans le Michigan (Etats-Unis), le 20 juillet 2024. (TAKAYUKI FUCHIGAMI / YOMIURI / AFP)

Le Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités américaines, a rejeté des demandes de renforcement de la sécurité de Donald Trump par le passé, rapportent des médias américains, dimanche 21 juillet. Cette révélation survient plus d'une semaine après la tentative d'assassinat contre l'ex-président républicain, alors que les critiques se multiplient sur d'éventuels manquements et défaillances humaines.

Le Secret Service n'a pas fourni certaines ressources demandées par l'équipe de campagne de Donald Trump au cours des deux dernières années, a reconnu un de ses porte-parole à des médias américains, après des révélations du Washington Post, mettant notamment en cause un manque de moyens. Ces demandes ne concernaient pas le meeting de campagne au cours duquel Donald Trump a été visé par des tirs.

Une enquête indépendante est en cours

"Dans les cas où des unités spécialisées ou des ressources du Secret Service n'ont pas été fournies, l'agence a procédé à des modifications pour assurer la sécurité de la personne protégée", a assuré un porte-parole du Secret Service dans un communiqué envoyé à l'AFP. Des équipes locales de tireurs d'élite avaient pu être mises en place lorsque le Secret Service ne pouvait pas en fournir, selon CNN qui cite des responsables anonymes.

Le service de protection avait nié dans un premier temps avoir rejeté une quelconque demande de renforcement de sécurité. Une enquête indépendante a été ordonnée pour faire la lumière sur cette affaire et pour déterminer comment un tireur a pu se retrouver sur le toit d'un immeuble, à moins de 150 mètres de l'estrade où s'exprimait le candidat républicain, en Pennsylvanie. La directrice de la prestigieuse unité, Kimberly Cheatle, doit s'expliquer lundi devant le Congrès américain.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.