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Un second "ballon espion chinois" survole l'Amérique latine, selon les Etats-Unis

Washington a signalé jeudi la présence d'un premier engin dans son espace aérien.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Un ballon suspecté d'être utilisé par la Chine à des fins d'espionnage survole Billings, dans le Montana (Etats-Unis), le 1er février 2023. (LARRY MAYER / THE BILLINGS GAZETTE / AP)

C'est un nouvel épisode dans une affaire qui jette un froid entre Washington et Pékin. Un second "ballon espion chinois" a été repéré au-dessus de l'Amérique latine, a affirmé vendredi 3 février le Pentagone. Ni sa localisation, ni la direction qu'il emprunte, n'ont été précisées. Les Etats-Unis avaient déjà annoncé jeudi la présence d'un ballon chinois dans leur espace aérien.

Après ce premier signalement, les autorités chinoises ont exprimé leurs "regrets" pour cette intrusion "involontaire". De son côté, Washington a jugé l'affront "inacceptable" et décidé vendredi d'annuler le déplacement d'Antony Blinken, prévu dimanche et lundi. Le secrétaire d'Etat a fait part du mécontentement américain lors d'un appel avec son homologue chinois, Wang Yi. Il a dénoncé "un acte irresponsable et une violation claire de la souveraineté des Etats-Unis qui sape l'objectif du voyage".

Pékin assure "respecter les lois internationales"

Le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie a, lui, souligné que son pays agit de façon "responsable" et a "toujours strictement respecté les lois internationales", d'après l'agence officielle Chine nouvelle. Pékin "n'a jamais violé le territoire et l'espace aérien d'un pays souverain", a insisté samedi le ministère chinois des Affaires étrangères. Selon ce dernier, "certains politiciens et médias américains utilisent l'incident comme un prétexte pour attaquer et diffamer la Chine".

Antony Blinken a ajouté que sa visite serait reprogrammée quand "les conditions le permettront", insistant sur la nécessité de garder "les lignes de communication ouvertes" avec Pékin. Sa visite en Chine aurait été la première d'un secrétaire d'Etat américain depuis octobre 2018.

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