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Les Chrétiens se pressent au confessionnal avant Pâques

Les prêtres font face à de très nombreuses confessions en ce moment, depuis le début du Carême et jusqu'à la semaine de Pâques. Des curés en renfort sont même mobilisés pour faire face à l'afflux de demandes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une confession pendant la période de Pâques, image d'illustration. (ROBERT HARDING PREMIUM / ROBERT HARDING PREMIUM)

Le Carême est une période importante pour les Chrétiens pratiquants. Beaucoup profitent de ce moment pour aller se confesser. Pour faire face à cet afflux de monde, le père Guénolé, à la chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse de Paris, a dû demander du renfort : 38 prêtres par semaine. "Beaucoup sont des prêtres étudiants, ou alors d'autres paroisses. Nous faisons appel à ces prêtres pour qu'ils puissent donner de leur temps pour cette célébration. À la fois c'est beaucoup, mais à la fois c'est peu, parce qu'il y a vraiment du monde pour venir se confesser." Devant la chapelle parisienne, les fidèles font parfois la queue, devant le portail, avant même l'ouverture.

La confession, c'est quelque chose de super important.

Elie, jeune catholique parisien

à franceinfo

Au milieu de nombreux pratiquants plutôt âgés, Elie, âgé d'une vingtaine d'années : "Pour moi, le carême est un temps de pénitence, un temps où on peut vraiment rencontrer Dieu. C'est utiliser la passion du Christ, être lavé par le sang du Christ, pour pouvoir être prêt à tout moment à se présenter devant le Seigneur. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Tous les sacrements sont importants, mais la confession, c'est ce qui garantit le salut de l'âme". 

Pas de profil type au confessionnal

"Nous avons vu déjà des chefs d'État, des premières dames. Mais aussi de 'simples' ouvriers, si je peux dire, tout type de personnes de la société", explique le père Guénolé.

André, lui, a 70 ans passés. Il est impatient de recevoir le sacrement : "Je viens pour de petits péchés. On demande au Seigneur de nous pardonner dans la prière. On sort régénéré, c'est une renaissance." Mais au fait, qu'est-ce qui différencie un petit d'un gros péché ? "Cela dépend parfois du curé", explique Sonia, catholique pratiquante : "Vous pouvez avoir fait un grand péché et le prêtre fait preuve de discernement et estime finalement que ce n'est pas un péché. À l'inverse, vous pouvez avoir fait un petit péché et le prêtre peut vous dire que oui, c'est un vrai péché et que ça va être beaucoup plus long."

Avant Pâques, les Chrétiens sont nombreux à se confesser.

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