Trois histoires sur le pape François, racontées par ses proches

Au lendemain de l'élection de l'Argentin Jorge Bergoglio au Saint-Siège, des proches du nouveau pape ont livré, jeudi 14 mars, leur regard sur cet homme. Pour Maria Elena, c'est un frère. Pour Amalia, c'est un prétendant d'enfance. Pour Stefania, c'est un ami. Francetv info compile leurs témoignages.

"Pauvre homme", s'exclame sa sœur

La soeur de François, Maria Elena Bergoglio, a éclaté en sanglots en apprenant l'élection de son frère au Saint-Siège, avant de penser : "pauvre homme", imaginant la tâche qui l'attend à Rome. "Quel choc, quelle émotion", a-t-elle reconnu, interrogée devant son domicile à Ituzaingo, une banlieue résidentielle de Buenos Aires. 

"Quand j'ai entendu la nouvelle, j'ai pleuré. J'étais incapable de prononcer un mot. J'ai seulement envie de le serrer dans mes bras", a-t-elle ajouté. "Je n'ai jamais pensé qu'il deviendrait pape, a-t-elle confié. Mon frère assumait ses fonctions, avec chaque fois davantage de responsabilités, mais je ne l'imaginais pas."

"Si je ne me marie pas avec toi, je deviens curé"

Amalia est la jeune fille qui a refusé les avances du futur pape Jorge Bergoglio, il y a un peu plus de 60 ans. Cette liaison d'adolescence a été rendue impossible par l'opposition farouche des parents de la jeune fille. "Si je ne me marie pas avec toi, je deviens curé", lui aurait dit le jeune Bergoglio, si on en croit le témoignage de la femme recueilli par des chaînes de télévision argentines.

Les deux adolescents du quartier de Florès à Buenos Aires avaient entre 10 et 12 ans quand Jorge Bergoglio lui a demandé sa main. "Il avait dessiné une maison avec un toit rouge et des murs blancs, et il avait écrit: 'cette petite maison est celle que j'achèterai quand nous nous marierons'", a relaté Amalia, qui n'a pas dévoilé son nom de famille.

Le premier coup de téléphone du nouveau pape

La journaliste italienne Stefania Falasca a affirmé, jeudi, que le pape François l'avait appelée au téléphone pour un échange amical, quelques heures seulement après son élection mercredi soir. "Le téléphone a sonné. Mon fils a répondu et c'était le pape", a déclaré la journaliste, ancienne directrice d'un mensuel catholique.

"Je lui ai demandé: 'Père, comment suis-je censée vous appeler? Saint Père?", a-t-elle expliqué. "Il a ri et il m'a dit: 'pour mon premier appel au téléphone je voulais vous saluer vous, Gianni et les enfants", a-t-elle poursuivi.