Visite du pape à Marseille : Emmanuel Macron défend sa décision d'assister à la messe
Il répond à la polémique. Le président Emmanuel Macron a défendu, vendredi 15 septembre, sa décision d'assister à la messe que donnera le pape François le samedi 23 septembre à Marseille, affirmant qu'il irait en tant que "président" d'un pays laïque, mais pas en tant que "catholique".
"Je considère que c'est ma place d'y aller. Je n'irai pas en tant que catholique, j'irai comme président de la République – qui est, en effet, laïque", a-t-il dit lors d'un déplacement à Semur-en-Auxois, en Côte-d'Or. "Je n'aurai moi-même pas de pratique religieuse lors de cette messe", a-t-il ajouté.
Une première pour un président français depuis 1980
Face aux critiques de la gauche, qui estime au nom de la laïcité qu'il ne devrait pas assister à ce service religieux géant, devant des dizaines de milliers de personnes, Emmanuel Macron a rappelé que le pape avait le rang de chef d'Etat, et que sa présence ne remettait pas en cause la neutralité de l'Etat.
La présence à une messe papale est une première pour un chef de l'Etat français depuis celle célébrée en 1980 par Jean-Paul II sur le parvis de Notre-Dame en présence de Valéry Giscard d'Estaing. En juin 2017, peu après sa première élection, Emmanuel Macron avait participé à l'iftar (dîner de rupture du jeûne) annuel du Conseil français du culte musulman, l'instance représentative de la deuxième religion de France.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.