: Vidéo Sanctions des violences policières : Jean-Luc Mélenchon cite le Venezuela en exemple face à la France
Le chef de La France insoumise a salué, mardi 5 septembre, les poursuites lancées contre des policiers au Venezuela, plus nombreuses qu'en France.
Face aux violences policières, la France doit-elle s'inspirer du Venezuela ? Le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a affirmé que ce pays était plus sévère avec les policiers auteurs de violences, mardi 5 septembre, sur BFMTV. "Au Venezuela, il y a 33 policiers qui sont en prison pour usage disproportionné de la force, il y en a 13 qui sont en procès, a-t-il affirmé. Alors, c'est une dictature ?"
"Combien y a-t-il de gens en France qui sont en prison parce qu'ils ont utilisé de manière disproportionnée la force ? a-t-il demandé au journaliste Jean-Jacques Bourdin. Zéro ! Rémi Fraisse est mort 'par hasard'. A Bure, le gars a reçu une grenade dans sa chaussure 'par hasard'. Personne n'est en prison. Aucune procédure."
"Le Venezuela est trop gentil"
Interrogé sur le nombre d'opposants incarcérés au Venezuela, Jean-Luc Mélenchon s'est montré plus flou. Après avoir affirmé que le régime de Nicolas Maduro était "trop gentil", il a reconnu qu'il n'était "pas d'accord" avec les exactions commises contre les membres de l'opposition en prison.
Selon un rapport de l'ONU (PDF), le bureau de la procureure générale vénézuélienne – limogée le 5 août – a identifié 41 policiers comme étant les auteurs présumés de 14 décès survenus lors des manifestations anti-Maduro. Au 31 juillet, 33 d'entre eux avaient été incarcérés.
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