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Vidéo "Tu as tué ma femme. Tue-moi aussi" : le cri de désespoir d'un Vénézuélien contre le président Nicolás Maduro

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Cri de colere au Venezuela
Cri de colere au Venezuela Cri de colere au Venezuela
Article rédigé par Camille Adaoust
France Télévisions

Il participait, samedi, à une manifestation dans les rues de la capitale du pays, Caracas.

"C'est la femme de ma vie qui est morte. C'est la mère de ma fille qui est morte." Samedi 30 mars à Caracas (Venezuela), un père de famille a vivement critiqué le gouvernement de Nicolás Maduro. Dans la rue avec sa fille, Jesús Alberto Jaramillo a raconté, dans une interview accordée à TVVenezuela, que sa femme était morte "parce qu'il n'y avait pas de personnel à l'hôpital, parce qu'il n'y avait pas de médicaments".

Il a ensuite dénoncé la gestion de la crise au Venezuela par le gouvernement. "Tout ça, c'est à cause du gouvernement criminel. Nous sommes tués à cause de la faim, tués à cause du système de santé." Il a ensuite lancé, à l'adresse de Nicolás Maduro : "Je n'ai pas peur. Fais ce que tu veux, Maduro. Fais-moi ce que tu veux. Tu as tué ma femme. Tue-moi aussi."

Dans le week-end du 30 et 31 mars à Caracas, des manifestations spontanées se sont produites dans plusieurs endroits de la capitale. Les habitants souhaitaient ainsi protester contre les coupures de courant massives qui affectent le Venezuela depuis le début du mois de mars. De son côté, le gouvernement a de nouveau accusé des forces extérieures de sabotage.

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