Washington "prêt" à aider l'Irak attaqué par les djihadistes
Au début de l'année, la prise de la ville de Fallouja par les djihadistes avait été douloureusement vécue par les anciens soldats américains d'Irak. "C'était la plus dure bataille de la guerre. Ça me fait mal à l'estomac avait dit un commandant des marines de voir tout ce pourquoi nous nous sommes battus qui s'effondrent comme ça. Aujourd'hui l'effondrement est presque total et les Etats-Unis assistent impuissants à la débandade du régime Maliki, une armée jamais vraiment formée, des sunnites jamais intégrés et qui prennent leur revanche de façon sanglante.
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Les erreurs de l'occupation d'abord, le départ précipité des troupes ensuite, tout cela a contribué à accentuer le chaos. En fait ce qui se passe c'est le pire scénario pour les Etats-Unis, le même défi en Iral qu'en Syrie et les mêmes combattants d'un côté et de l'autre de la frontière.
"Les Etats-Unis soutiendront les dirigeants irakiens alors qu'ils forgent l'unité nationale nécessaire pour remporter le combat contre l'EIIL", assure le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney dans un communiqué.
Selon la conseillère à la sécurité nationale du président Barack Obama, Susan Rice, les Etats-Unis pourraient faire "davantage pour renforcer la capacité de (ses) partenaires à vaincre la menace terroriste en leur fournissant formation, équipement et appui nécessaire". Mais pas question d'intervenir directement dit-on à Washington mais promesse de renforcer le soutien à l'armée irakienne. Et l'aide aux réfugiés et aux pays voisins.
Et L'Irak a officieusement indiqué aux Etats-Unis qu'il était ouvert à l'idée de frappes aériennes américaines afin d'enrayer l'offensive jihadiste. Une information du Wall Street Journal confirmée à l'AFP par un responsable occidental.
En 2003, George Bush inventait un lien entre Ben Laden et Saddam Hussein pour envahir l'Irak. Aujourd'hui Barack Obama est vraiment confronté à la menace islamiste radicale dans ce pays.
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