Cet article date de plus de douze ans.

Netanyahu à Toulouse pour parler de l'affaire Merah

Le Premier ministre israélien sera dans la Ville rose le 1er novembre pour se recueillir sur les lieux des attaques terroristes.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Benyamin Netanyahu, à Nitzanim (Israël), le 24 octobre 2012. (DAVID BUIMOVITCH / AFP)

AFFAIRE MERAH - Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, sera à Toulouse le 1er novembre pour rendre hommage aux victimes de Mohamed Merah. Il se rendra dans la Ville rose pendant sa visite diplomatique en France, où il a été invité par François Hollande. C'est ce qu'indique le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) dans un communiqué, jeudi 25 octobre.

Une cérémonie sur les lieux de l'attaque terroriste perpétrée à l'école juive Ozar Hatorah, où un père de famille et trois enfants avaient été tués, a été organisée à la demande du chef du gouvernement israélien. Elle aura lieu à l'Espace du judaïsme toulousain et sera fermée à la presse.

Honoré, le Crif "espère qu'il n'y aura pas de réactions" 

Pour Nicole Yardéni, présidente du Crif Midi-Pyrénées citée dans La Dépêche du midi, cette visite témoigne du "caractère planétaire" de ce drame : "Toulouse est devenue un symbole pour les juifs du monde. Il y a un avant et un après Mohamed Merah." Elle ajoute : "En sa qualité de chef du gouvernement d'Israël, il vient témoigner de la douleur, mais aussi de la solidarité du peuple juif à des familles et une communauté traumatisées."

"Mais je ne parlerais pas tellement d'émotion, confie-t-elle à francetv info. C'est une visite officielle demandée par le Premier ministre. Elle souligne surtout la proximité de destin entre un pays, Israël, et la communauté juive française, tous les deux menacés par l'islamisme radical." Par ailleurs, si le Crif Midi-Pyrénées se dit "honoré" de la venue de Benyamin Netanyahu, sa présidente "espère aussi que les importantes mesures de sécurité mises en place pour cette visite n'entraîneront pas, à nouveau, des réactions extrêmes".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.