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A la Fête de l'Humanité, les nuages pèsent sur le rassemblement de la gauche

La Fête de l'Humanité bat son plein, malgré la pluie. Trois jours de festivités, des concerts et des débats jusqu’à demain dimanche. Mais c'est aussi et surtout l'occasion de tenter de réunifier les gauches, fragilisée par des querelles de chapelle.
Article rédigé par franceinfo
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  (Les festivaliers se pressent malgré la pluie pour entendre Yanis Varoufakis, véritable star de la journée de débats © RADIOFRANCE | Natanaël Charbonnier)

La Fête de l'Huma continue au parc de La Courneuve. Les trois jours de festivités organisés par le journal se terminent demain dimanche. Trois jours de concerts et de débats politiques entre grandes figures de la gauche. Une série de personnalités étaient présentes samedi après-midi : Jean-Luc Mélenchon, Emmanuelle Cosse, Benoit Hamon, Anne Hidalgo... 

Mais l'affluence des festivaliers ne suffit pas à sortir de cette guerre de chapelle pour le leadership de tous ces mouvements de gauche qui, à trois mois des élections régionales, peinent à surmonter leurs divisions. Pierre Laurent, patron du Parti Communiste, dit vouloir être "l'artisan de cette convergence " tant espérée de toutes les forces de gauche. Une gauche fragilisée aujourd'hui selon lui par des "querelles de chapelle " qu'il juge "intutiles ". Le mot d'ordre est donc simple : "rassemblement ".

"Les conflits de casting s'effacent derriere l'ambition de rassemblement qui s'impose à nous tous. Je veux être l'artisan des convergences de toutes ces forces" (Pierre Laurent, leader du Parti Communiste)

"Il faut arrêter de construire sa petite chapelle dans son coin", déclare Pierre Laurent au micro de Thomas Biet

Au PS, le frondeur Benoit Hamon a fait le déplacement, critiquant la ligne Macron du gouvernement. Emmanuel Cosse, la patronne des écologistes est, elle, arrivée en retard au discours de Pierre Laurent et on ne peut pas dire qu'elle joue le jeu du rassemblement à gauche : "Ça peut vous déplaire mais ma priorité c'est surtout de faire de l'écologie et je ne vais pas sortir de cette ligne dans les semaines qui viennent malgré tous les appels qu'on entend ici ou là ", déclare-t-elle. Jean-Luc Mélenchon a choisi lui de se placer au-dessus de la mêlée : "Vient qui veut. Personne n’est obligé de faire acte de présence. Et vous verrez que les rassemblements se feront mieux qu'on ne le croit aujourd'hui ", prédit-il.

A la fête de l'Huma, le reportage de Thomas Biet

L'Europe, moteur du changement ?

Symbole de la gauche radicale, Yanis Varoufakis, l'ex-minsitre grec de l'Economie s'est imposé comme l'invité phare des débats de samedi. 

Avec l'élection du radical britannique Jeremy Corbyn à la tête du Labour Party, beaucoup y voient  le signe qu'un mouvement européen de gauche est sur le point de faire son grand retour à travers l'Union Européenne. 

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