A Vincennes, François Hollande appelle à "vouloir l'alternance dès le 22 avril"
Le PS affirme avoir rassemblé 100.000 personnes devant le château de
Vincennes. Un chiffre invérifiable en l'absence de comptages
indépendants et de points de comparaison. François Hollande a préféré
parler d'une foule "innombrable ". "Les amis , a-t-il commencé, J'entends la clameur, je mesure la ferveur, j'imagine le bonheur si nous parvenons à la victoire ".
La victoire en rassemblant à gauche d'abord
S'il imagine la victoire, François Hollande se garde bien de la tenir pour acquise. "Nous devons d'abord vaincre l'abstention ", a-t-il insisté. Et aussi assurer la présence au second tour, en faisant le plein de voix à gauche.
"Je suis le seul candidat de gauche qui puisse l'emporter ", a martelé le socialiste, en direction de ceux tentés par le bulletin Mélenchon. Sans citer le candidat du Front de gauche, François Hollande a opposé le "vote sans lendemain " à sa responsabilité de "traduire la colère en actes de gouvernement ".
"Le pouvoir n'est la propriété de personne, c'est la propriété du peuple " - François Hollande
Une colère dirigée contre le bilan de Nicolas Sarkozy. "Ce n'est pas seulement la crise qui a affaibli l'économie, c'est une suite de politiques incohérentes ", a martelé François Hollande, fidèle à son slogan sur le changement. "Mais ma responsabilité est plus élevée, c'est de distribuer une nouvelle donne ", a-t-il poursuivi avant de décliner son programme.
D'abord l'économie : "Je serai le président d'une République qui sera plus forte que les marchés, mais je ne méconnais pas les forces autour de nous ". Ensuite la société : "Impartialité et charte éthique au sommet de l'Etat, ça nous changera ". Enfin la politique étrangère : "retirer nos troupes d'Afghanistan ", "ce sera probablement la première décision que j'aurai à prendre " en cas d'élection.
Un discours émaillé de références à François Hollande et à l'alternance de 1981. Et aussi de clins d'œil à Nicolas Sarkozy, comme cette formule : "Je ne vous demande pas de m'aider, je vous demande d'aider la France ".
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