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Affaire Abad : Jean-Louis Bourlanges fait "confiance à la conscience morale de la Première ministre et du président" sur ce dossier

Même s'il reconnaîit la "lenteur" de la justice, elle "fera son œuvre", croit le président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, invité vendredi 27 mai 2022 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Je suis solidaire de l'exécutif, du président de la République et de la Première ministre, parce que la situation, dans laquelle ils sont, est extrêmement embarrassante", a fait savoir Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, invité vendredi 27 mai sur France Inter. Le candidat du Modem aux législatives dans les Hauts-de-Seine réagissait au maintien en poste de Damien Abad, le ministre des Solidarités, accusé de viols par deux femmes. Une situation qu'il juge "très délicate".

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Jean-Louis Bourlanges s'est dit convaincu que l'exécutif "mesure" la teneur de la situation, rappelant que la plainte déposée en 2017 à l'encontre de Damien Abad a été classée sans suite. "Je fais confiance à la conscience morale de la Première ministre et du président pour faire le choix le meilleur possible", a-t-il ajouté, indiquant que "l'affaire récente est sortie après la nomination" du ministre mais que, "si c'est fondé, c'est une information extrêmement importante".

Selon Jean-Louis Bourlanges, "il y a deux choses qu'on ne peut pas accepter" dans cette affaire.

"On ne peut pas transiger, on ne peut pas tolérer les violences sexuelles, et en même temps, peut-on briser la réputation et la carrière d'un homme s'il s'avérait qu'il n'est pas coupable de ce dont on l'accuse ?"

Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale

à France Inter

"La justice fera son œuvre", a ajouté le député-candidat, tout en pointant du doigt la lenteur et la sérénité de la justice à l'opposé des femmes et hommes politiques qui doivent "agir dans l'urgence".

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