L'héritière de L'Oréal dénonce à nouveau vendredi "l'acharnement" de sa fille à son encontre
Dans un communiqué, la femme la plus riche de France réclame le droit de conduire sa vie comme elle l'entend et dit apprendre "avec grande satisfaction et soulagement le rejet de la deuxième demande de mise sous tutelle par ma fille, Françoise Meyers Bettencourt"
Mme Bettencourt, 87 ans, a jusqu'à présent refusé de se prêter à une expertise médicale
Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a simplement estimé jeudi qu'une nouvelle demande de mise sous tutelle serait irrecevable si elle ne s'accompagnait pas d'une expertise médicale.
Dans un courrier à l'avocat de Françoise Meyers-Bettencourt, le magistrat invite Me Olivier Metzner à s'adresser directement au juge des tutelles pour une telle démarche, a-t-on précisé à son cabinet.
Pour Me Metzner, le parquet ne remplit pas ses obligations légales "d'assumer la protection des personnes en état de faiblesse" en ne saisissant pas lui-même le juge des tutelles.
Mme Bettencourt veut vivre "sans rendre de comptes à personne" concernant ses donations
"J'aimerais pouvoir croire que cet acharnement va s'arrêter", écrit pour sa part Liliane Bettencourt dans un communiqué envoyé d'Espagne où elle est en villégiature.
"L'exposition de ma vie privée, de celles de mes proches et les accusations odieuses que je lis chaque matin ne sont rien face à la violence qui m'est faite par ceux qui souhaitent me mettre sous clé et me priver de ma liberté et donc de ma vie", dit-elle.
Elle souligne avoir "assuré la fortune" de sa fille et de ses deux petits-fils. "Je souhaite ardemment qu'ils jouissent de leur vie et de leur liberté comme j'entends continuer à le faire moi-même", ajoute Liliane Bettencourt, dont les dons au photographe François-Marie Banier sont au coeur du procès intenté par sa fille pour "abus de faiblesse."
Sur ses choix et ses donations, elle promet qu'elle va continuer à vivre "sans rendre de comptes à personne". "Que ma fille ait la décence d'attendre le jour de ma mort pour savoir ce que j'aurais librement décidé dans mon tout dernier testament", conclut Liliane Bettencourt.
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