Il y a un an éclatait l'affaire Baupin, du nom du député écologiste de Paris accusé de harcèlement sexuel. Ces révélations ont relancé le débat sur la prescription des violences sexuelles.
Le 9 mai 2016, scandale chez les Verts. Huit femmes accusent le député Denis Baupin de harcèlement et d'agressions sexuelles. Il démissionne immédiatement de son poste de vice-président de l'Assemblée nationale, mais dément les accusations. Le 10 mai, la justice se saisit de l'affaire et ouvre une enquête. Le député dépose plainte pour diffamation et son épouse, la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, le défend.
Faits trop anciens
Le 6 mars 2017, la décision tombe. Il n'y aura pas de procès Baupin. L'affaire est classée sans suite. Les faits dénoncés datent des années 90 et sont donc prescrits. Les plaignantes regrettent cette décision. Le 7 mars, Denis Baupin décide de porter plainte contre ses accusatrices et son parti. Il évoque des tractations dans l'ombre d'individus prêts à tout pour lui nuire. Un an après, à un mois des législatives, les victimes souhaitent que le siège de Denis Baupin à l'Assemblée soit occupé par une femme.
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