Climat : des scientifiques demandent d'interdire les jets privés devant le siège de Dassault Aviation
En pleine COP27, cette action s'inscrit dans le cadre d'une campagne internationale appelée "Make Them Pay" ("Faites-les payer"). Elle porte trois revendications : "interdire les jets privés, taxer les grands voleurs, et faire payer les ultrariches pollueurs".
Ils dénoncent les conséquences environnementales des jets privés. Une trentaine de scientifiques ont protesté, jeudi 10 novembre, devant le siège de Dassaut Aviation à Paris dans le cadre d'une action coordonnée dans une dizaine de pays.
"Dassault est le troisième fabricant mondial de jets privés et représente 30% du secteur de l’aviation d’affaires" a déclaré Elie Oriol, biologiste à l'ENS, comme l'a constaté une journaliste de franceinfo sur place. Pour dénoncer "le symbole des inégalités climatiques" que représentent les jets privés, les scientifiques ont lancé des avions en papier de l'autre côté de la grille de la multinationale française.
A ce titre, les jets privés sont « un symbole des inégalités climatiques », poursuit-il. Avec d’un côté, jets privés et des avions de papier de l’autre… pic.twitter.com/Pzy97hCHGX
— Marie-Ad' Scigacz (@Marie_ad) November 10, 2022
En pleine COP27, cette action s'inscrit dans le cadre d'une campagne internationale appelée "Make Them Pay" ("Faites-les payer"). Elle porte trois revendications : "interdire les jets privés, taxer les grands voleurs, et faire payer les ultrariches pollueurs", expliquent les "scientifiques en rébellion" dans un communiqué.
L’action du jour vise donc à demander « l’interdiction des jets privés, la taxation des grands voleurs » et à « faire payer les grands pollueurs ». pic.twitter.com/uAZDXWOHUI
— Marie-Ad' Scigacz (@Marie_ad) November 10, 2022
Face à l'urgence climatique, de nombreux scientifiques décident de s'engager dans des actions de désobéissance civile pour protester contre le manque d'action.
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