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Perquisition au domicile de l'ancien patron du renseignement Bernard Squarcini

Trois enquêtes sont en cours, dont une sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ancien patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, lors d'une conférence de presse pour la remise d'un rapport sur les chiffres de la criminalité, à Paris, le 17 janvier 2012. (MARTIN BUREAU / AFP)

Le domicile parisien de Bernard Squarcini a été perquisitionné, vendredi 8 avril, dans le cadre de trois enquêtes. "Des juges d'instruction et des policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) ont procédé à cette perquisition au domicile" de l'ancien patron du renseignement intérieur (DCRI), selon des sources judiciaire et policière qui confirment les informations d'i-Télé.

Les magistrats cherchent des documents qui pourraient faire avancer plusieurs dossiers,  notamment dans le cadre des accusations de financement libyen de la campagne électorale en 2007 de Nicolas Sarkozy, dont Bernard Squarcini est un proche. Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur ces accusations formulées par l'intermédiaire Ziad Takieddine et d'ex-dignitaires libyens.

Un rendez-vous au pied de la Tour Eiffel

Dans cette enquête, la justice souhaite recueillir les déclarations de Bachir Saleh, ex-argentier de Mouammar Khadafi. Après une escale en Tunisie, l'exil de Bachir Saleh avait débuté en France. Des photos le montrant à Paris peu avant le second tour de la présidentielle de 2012, parues dans la presse, avaient fait grand bruit. Tripoli avait demandé le 2 mai sa remise et Nicolas Sarkozy avait alors assuré qu'il serait arrêté "s'il (était) recherché par Interpol"Des éléments d'enquête accréditent aujourd'hui la tenue d'un rendez-vous au pied de la Tour Eiffel le 3 mai entre Bachir Saleh, l'homme d'affaires Alexandre Djouhri et Bernard Squarcini.

Selon Le Monde, les deux autres commission rogatoires concernent des faits bien différents. "L'ancien patron de la DCRI est soupçonné d’avoir mis sur écoutes un policier du service des Courses et Jeux alors même que ce dernier enquêtait sur le cercle de jeu Wagram", explique le quotidien. La troisième commission rogatoire est liée à une enquête portant sur le groupe français Pefaco, spécialisé dans l’hotellerie et les jeux.

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