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L'ex-ministre Donnedieu de Vabres remis en liberté dans l'affaire Karachi

En garde à vue depuis hier, l'ancien conseiller spécial du ministre de la Défense du gouvernement Balladur au moment des négociations des contrats en cause dans ce dossier a été remis en liberté.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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L'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres à Paris, le 4 septembre 2010. (LE FLOCH / SIPA)

En garde à vue depuis le mardi 13 décembre, l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres a été remis en liberté sans être présenté aux juges chargés de l'enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi. Il n'est donc pas mis en examen.

Durant sa garde à vue, l'ex-conseiller spécial de François Léotard lorsque ce dernier était ministre de la Défense du gouvernement Balladur, de 1993 à 1995, a été interrogé sur son rôle dans la négociation de contrats d'armements.

Les juges sont sur la piste d'un possible détournement de commissions légales convenues en marge de la vente de sous-marins au Pakistan, le contrat Agosta, et de frégates à l'Arabie saoudite, le contrat Sawari II, dans les années 1990. 

Au cœur des négociations sur les contrats d'armement 

L'enquête porte sur une possible utilisation d'une partie de l'argent des commissions de ces contrats pour le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Deux proches de Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, sont déjà mis en examen dans ce dossier, ainsi que Ziad Takieddine, intermédiaire dans les deux contrats.

Dans le quotidien Le Monde (article payant), un ancien membre du cabinet de François Léotard présente Donnedieu de Vabres comme la cheville ouvrière des commissions sur les contrats Agosta et Sawari II.

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