: Vidéo Sarkozy sur écoute : NKM parle d'une "déstabilisation", Harlem Désir de "scandale d'Etat"
Nathalie Kosciusko-Morizet et le Premier secrétaire du PS ont réagi devant la caméra de France 2, vendredi 7 mars.
Les écoutes mises en place par les juges dans le cadre de leur enquête sur un potentiel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy ont conduit à la découverte, affirme Le Monde, d'un possible trafic d'influence de la part de Nicolas Sarkozy afin de nommer le haut-fonctionnaire Gilbert Azibert à un poste à Monaco.
A propos des révélations du journal du soir, NathalieKosciusko-Morizet parle d'une "tentative de décrédibilisation, de déstabilisation" de l'ancien président. "On est à un moment où le pays est dans une situation très difficile, on est à un moment où le gouvernement accumule des échecs, et finalement quelle est la réponse à tout ça : l'acharnement à l'égard de Nicolas Sarkozy", a ajouté la candidate UMP à la mairie de Paris.
Au PS, on parle de "scandale d'Etat"
Le Premier secrétaire du Parti socialiste a estimé qu'il y aurait un "scandale d'Etat" s'il était avéré que Nicolas Sarkozy et son avocat s'étaient rendus coupables de trafic d'influence, comme le soupçonne la justice. Qu'il s'agisse de "violation du secret de l'instruction, de pression sur des juges, d'entrave à la conduite d'enquêtes judiciaires, tout cela serait une affaire d'une exceptionnelle gravité", a-t-il déclaré.
Selon lui, cette nouvelle affaire est "d'ailleurs révélatrice d'un comportement 'clanique' autour de Nicolas Sarkozy vis-à-vis des institutions, mettant en cause le fonctionnement normal de l'Etat, et en particulier la séparation des pouvoirs et l'indépendance de la justice".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.