: Vidéo "C'est un crève-cœur" : ému aux larmes, Alain Juppé fait ses adieux à Bordeaux
L'ancien candidat à l'élection présidentielle a annoncé qu'il ferait son entrée au Conseil constitutionnel début mars.
"L'envie me quitte tant le contexte change" dans la vie politique. Alain Juppé, qui va être nommé au Conseil constitutionnel, a expliqué jeudi 14 février, des sanglots dans la voix, qu'il quittait Bordeaux "pour ne pas faire le mandat de trop".
Quitter cet hôtel de ville, cette fois de mon plein gré, est pour moi un crève-cœur.
Alaine Juppé
Lors d'une conférence de presse, l'ancien Premier ministre, âgé de 73 ans, a expliqué qu'il prendrait ses fonctions au Conseil Constitutionnel début mars et qu'il démissionnerait alors de tous ses mandats. "Je ne m'attendais nullement à cette nomination et j'ai dû me décider en 24 heures", a révélé le maire de Bordeaux.
"Un besoin de renouvellement"
Celui qui a été près d'un quart de siècle à la tête de la ville de Bordeaux a indiqué qu'il se refusait à "désigner un dauphin". "Nous ne sommes pas en monarchie", a-t-il justifié, disant "sentir le besoin de renouvellement". "Le temps est venu de nouveaux visages et de nouvelles équipes", a-t-il également déclaré.
"L'esprit public est devenu délétère", a encore expliqué Alain Juppé, évoquant "le discrédit des hommes et des femmes politiques, la stigmatisation des élites, la montée de la violence sous toutes ses formes" et "un climat général infecté par les mensonges et les haines que véhiculent les réseaux sociaux".
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