: Vidéo La fin du nucléaire "pas avant 2050" pour Anne Hidalgo : "Sortir en 20 ans, ce n'est pas possible"
La socialiste refuse de construire de nouvelles centrales. Elle compte prolonger la durée de vie des réacteurs actuels et basculer vers le tout renouvelable.
La fin du nucléaire, ce ne sera "pas avant 2050", pour la candidate socialiste à la présidentielle, Anne Hidalgo, invitée vendredi 21 janvier sur franceinfo. Si dans son programme, elle mise sur le "100% d'énergies renouvelables", elle explique que la France a encore "besoin de cette énergie", le nucléaire. Contrairement à ses concurrents à la présidentielle, comme Yannick Jadot, elle considère qu'on ne peut pas "sortir du nucléaire en 20 ans, c'est faux, ce n'est pas possible".
Dans son programme, pas d'ouverture de nouvelles centrales mais la prolongation de celles déjà en place : "Je suis pour le grand carénage", dit-elle, c'est-à-dire un vaste projet industriel qui vise à allonger la durée d'exploitations des centrales nucléaires, au-delà des quarante ans prévus. Pour cela, Anne Hidalgo souhaite se placer "sous l'autorité de l'Autorité de Sûreté nucléaire et aussi du Parlement" pour décider de la possible prolongation "d'un certain nombre de centrales".
Pour atteindre les 100% d'énergies renouvelables, Anne Hidalgo veut réorienter les investissements publics, notamment ceux du plan de relance. Au-delà de la lutte contre le dérèglement climatique, investir dans les énergies renouvelables est, selon elle, un "marché porteur" pour l'avenir.
Nucléaire et énergies ➡️ Anne Hidalgo vise “2050, peut-être un peu au-delà” pour la fin du nucléaire et le tout renouvelable mais “n’ouvrira pas de nouvelles centrales”. Elle souhaite “prolonger” la vie des centrales et réorienter les investissements vers le renouvelable. pic.twitter.com/bkkOLAfxvu
— franceinfo (@franceinfo) January 21, 2022
Pour l'actuelle maire de Paris, l'objectif de l'Etat est avant tout de mettre en place "une politique industrielle et énergétique transparente dans laquelle il mise sur les énergies renouvelables d'une façon beaucoup plus forte", contrairement au gouvernement actuel qui "n'a pas du tout tenu ses promesses en matière d'augmentation du renouvelable".
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