Aubry, Ayrault, Valls... Les premières télés des premiers ministrables
François Hollande va nommer son Premier ministre mardi 15 mai, dans la foulée de la passation de pouvoir. Jean-Marc Ayrault, Martine Aubry et Manuel Valls font office de favoris. Retour sur leurs premiers passages télévisés répertoriés grâce à l'INA.
Jean-Marc Ayrault préfère "le pragmatisme à l'idéologie"
Le 2 avril 1986, le JT de France 3 Nantes présente les six nouveaux élus de la région Pays de la Loire à l'Assemblée nationale. Au jour de la première séance de la nouvelle législature, Jean-Marc Ayrault, tout nouveau député de 36 ans et maire de Saint-Herblain, "crédité d'une campagne sans faute", est présenté comme "un socialiste de conviction" qui préfère "le pragmatisme à l'idéologie".
Manuel Valls et la politique de la jeunesse
En 1982, Manuel Valls a 20 ans. Il milite depuis ses 17 ans chez les jeunes socialistes et s'exprime pour la première fois à la télévision pour défendre la politique pour la jeunesse de François Mitterrand. "Le premier souci des jeunes, c'est le travail", dit-il alors.
Martine Aubry, fille de "haut fonctionnaire"
Le 2 juillet 1974, le JT de 20 heures consacre un sujet aux étudiants de l'ENA. "Qui sont ces énarques estimés, critiqués, mais dont l'efficacité est reconnue même par leurs adversaires ?", demande le journaliste. Alors, chaque élève de la promotion 74 se présente en révélant la profession de leurs parents. Quand vient le tour de Martine Aubry, entre un fils d'artisan et un fils d'expert-comptable. "Martine Aubry, fille de haut-fonctionnaire", dit-elle.
Michel Sapin et "la voiture gouvernementale"
Premier passage cathodique répertorié par l'INA concernant Michel Sapin, camarade de l'ENA de François Hollande, remonte à 1987. Dans son JT de 20 heures, Antenne 2 fait réagir plusieurs parlementaires quant à une conférence de presse du Premier ministre Jacques Chirac qui trace les principales lignes de son action pour 1987. Côte à côte, Michel Sapin, François Bayrou, Eric Raoult, Jean-Claude Gayssot et Bruno Megret. "La voiture gouvernementale est embourbée", réagit alors Michel Sapin.
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