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Aurore Bergé, portrait d'une "Jeune Pop" en féministe

A l'occasion du campus UMP qui se tient ce week-end à Marseille, rencontre avec une "jeune Pop" de 24 ans, Aurore Bergé, qui entend se battre, à droite, pour l'égalité hommes-femmes.
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Aurore Bergé, militante UMP, chargée de mission pour la Fédération des Yvelines (AB)

A l'occasion du campus UMP qui se tient ce week-end à Marseille, rencontre avec une "jeune Pop" de 24 ans, Aurore Bergé, qui entend se battre, à droite, pour l'égalité hommes-femmes.

Candidate malheureuse en 2010 à la présidence de l'UMP contre Benjamin Lancar, ce "bébé Pécresse" chargée de mission pour la fédération des Yvelines sortira début décembre un livre (écrit avec d'autres) sur l'actualité du féminisme.

L'ouvrage, une série d'entretiens avec une quarantaine de femmes (Cresson, Bachelot...) se conclura par une dizaine de propositions visant à renforcer la parité électorale ou à créer un nouveau congé parental, obligatoirement réparti entre hommes et femmes. Aux yeux d'Aurore Bergé, ces "questions de femmes" sont tout simplement des "questions d'égalité des droits".

D'où sort cette jeune fille qui travaille dans une agence événementielle et milite à l'UMP sur son temps libre ? "J'ai adhéré à l'UMP quand j'avais 16 ans", dit-elle. Cette fille de parents comédiens, ex-soixante huitards ayant voté François Mitterrand en 1981...et Nicolas Sarkozy en 2007, a grandi sous Jospin. Et lui reproche des "réformes très clivantes comme les 35 heures".

Après le 21 avril 2002, son entrée en militantisme a coïncidé "avec la création de l'UMP, qui voulait rassembler droite et centre". Aurore Bergé, qui dit adhèrer "aux valeurs de mérite et de travail" s'inscrit à l'UMP. Etudes et militantisme se complètent ets'enchaînent: Sciences Po, master des affaires publiques, responsable des jeunes UMP des Yvelines de 2005 à 2008, porte-parole national des jeunes UMP de 2008 à 2010.

Etre une jeune UMP aujourd'hui, est-ce évident ? "Non" estime-t-elle. Elle se souvient, après s'être inscrite à l'UNI à Sciences-Po, syndicat étudiant marqué à droite, "n'avoir plus été fréquentable. Se faire traiter de facho, c'est assez difficile." Ce qui ne 'l"empêche pas de se sentir bien dans ce parti qui assume de faire des réformes".

Au fait, et sa vie privée ? Si elle participe, dans la fédération des Yvelines et sous la houlette de Valérie Pécresse, à la préparation de la campagne de Nicolas Sarkozy, son mari, lui, fait partie de l'équipe de campagne de François Hollande et milite au PS. Promis, juré, ils n'échangent aucun secret de campagne. Faut-il les croire ?

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